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 Coincidence, I love you [PV Damian]

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MessageSujet: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyDim 11 Jan - 22:47




Damian  & Emma
We are continually shaped by the forces of coincidence.

Je ne travaillai pas aujourd’hui ce qui me laissait tout le temps pour une petite promenade à travers la ville. Cela faisait pas mal de temps que je voulais le faire mais n’avais pas pu. A cause de ce stupide voleur de mes deux qui prenait la tête à toute la police de Manchester. Mais pour moi, cette affaire revêtait une dimension plus personnelle depuis cette fameuse nuit. La nuit où ce malotru a osé s’aventurer jusque dans ma demeure et pire encore, a réussi à me dérober un objet. Je ne pouvais y repenser sans que la fureur ne s’empare de tout mon être. Jamais je n’avais senti pareille humiliation. Dire qu’il était à portée de main et que je l’ai laissé prendre la poudre d’escampette.
Bien évidemment, je n’en ai parlé à personne. Je n’avais pas porté plainte. Comble pour un inspecteur me direz-vous mais j’avais deux bonnes raisons pour ne pas l’avoir fait.
La première était que j’étais encore toute nouvelle dans le commissariat où je travaillais. Je n’avais pas encore fait mes preuves auprès de mes homologues masculins. Je ne pouvais me résoudre à leur dire que j’avais été face à ce voleur et que je l’avais laissé filer. L’orgueil est un bien vilain défaut. J’étais orgueilleuse et fière, je l’admettais bien volontiers. De toute façon, personne ne connaissait l’existence de cette vieille rose. Moi-même, je n’en connaissais aucunement la valeur avant de faire quelques recherches dessus. Et je restai persuadé que tante Emmy ne l’ignorait aussi sinon comment expliquer qu’elle l’avait laissé dans une vulgaire boîte en plastique au fin fond de son bureau ? Bref, je n’en ai pas parlé autour de moi et je comptais bien laisser cette situation telle quelle.
La seconde et non des moindres, ma famille. Je l’aimai de tout mon cœur et c’était la chose la plus importante pour moi. Mais c’était aussi une famille aussi aimante qu’inquiète. Ma mère aurait embarqué toute la famille à Manchester si elle avait su ce qui m’était arrivée. Et bien sûr m’aurait ramené dans la demeure familiale de gré ou de force. Elle aurait été capable de me ligoter pour m’obliger à revenir auprès d’eux, là où elle pensait que je serai en sécurité. Cela avait été bien assez difficile comme ça de la convaincre de me laisser partir comme ça sans qu’un petit incident de rien du tout – du moins à mes yeux – ne compromette tout.

Je me retrouvai donc dans l’ouest de la ville, célèbre pour en être le centre culturel et historique de Manchester. J’avais pris mon petit appareil avec moi pour prendre quelques photos de cette partie de la ville que je trouvais magnifique. Je comptais bien en envoyer quelques unes à ma mère avec qui je partageai le goût pour tout ce qui avait trait à la culture. Les hommes de la famille étaient plus terre à terre et même si je leur ressemblais sur ce point, cela ne m’empêchait pas d’avoir pris de ma mère sur certains côtés. En plus, il y avait la grande bibliothèque dans cette partie de la ville, de quoi me combler ! Des livres et des livres à perte de vue comme ma bibliothèque idéale : celle que la Bête offrait à Belle dans la Belle et la Bête de Disney. Depuis que j’ai vu ce dessin animé, cela avait toujours été mon rêve que de posséder une bibliothèque comme celle là…
J’en étais là de mes pensée quand j’aperçu une silhouette qui m’était très familière puisqu’elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à celle de mon voleur. Tiens tiens mais que faisait Damian Wright si loin de sa boutique ? Sans plus réfléchir, je m’avançai à sa rencontre.

« Bonjour Monsieur Wright ? Quelle coïncidence ! Vous souvenez-vous de moi ? »

Je ne cherchai pas vraiment une confrontation. C’état juste une banale rencontre entre deux personnes qui s’étaient déjà vu. Rien de plus…


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Dernière édition par Emma C. Rosebury le Jeu 15 Jan - 9:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyMer 14 Jan - 19:35




Damian  & Emma
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Ce que j'aimais dans une grande ville comme Manchester, c'était l'anonymat qu'elle pouvait apporter. Dans mon petit village en Italie, jamais je n'aurais pu faire trois pas sans tomber sur quelqu'un qui me connaissait. J'affectionnais tout particulièrement cette possibilité de passer inaperçu, de pouvoir se fondre dans la masse. Je gravitais autour des habitants lambda envahissant les trottoirs sans qu'ils ne se doutent un seul instant qu'à portée de main, ils tenaient l'homme le plus recherché par les forces policières de Manchester. Plaisant n'est-ce pas ? Mias pour l'heure, je n'étais qu'un riche antiquaire vaquant paisiblement dans ces rues chargées d'histoire, dans le simple but d'occuper une après-midi. Je serais volontiers venu accompagné d'Indiana, mais force est de constater qu'elle avait perdu son téléphone. Ou qu'elle refusait de répondre à qui que ce soit. Une mauvaise humeur passagère, sans aucun doute.

Quoi qu'il en soit, ma solitude bien accueillie fut abruptement troublée par l'entrée en scène d'une silhouette que je commençais à connaître. Une petite demoiselle au regard déterminé se planta devant moi après m'avoir aimablement salué. Un sourire narquois manqua de venir faire frémir le coin de mes lèvres lorsque je reconnus bel et bien Emma Rosebury, l'acharnée qui était venu prendre d'assaut ma boutique il y avait quelques jours de ça. En réalité, ma rencontre avec elle était plus ancienne, puisqu'elle remontait déjà à plusieurs semaines.  Entre nous, elle avait l'air beaucoup moins hargneuse au saut du lit. Les cheveux défaits, les yeux endormis, le tout souligné d'un superbe pyjama un peu froissé. J'étais persuadé qu'en y regardant d'un peu plus près, j'aurais pu découvrir une petite trace de salive séchée sur son menton. D'ailleurs, j'étais sûrement l'un des rares chanceux à avoir aperçu l'enquêtrice au réveil. Maintenant que j'y pensais, ce souvenir prenait un sens diablement ambigu, et c'en était d'autant plus amusant.

Pour autant, le ton d'Emma me laissait bien entendre qu'elle n'était venue pour réitérer le petit interrogatoire qu'elle m'avait fait subir l'autre jour. Elle n'en était pas encore au point de me suivre partout là où je me rendais. Quelque part, c'était un peu rassurant pour sa santé mentale. Je devais bien avoué avoir été drôlement impressionné lorsque je l'avais vu pousser la porte de ma boutique. Même si elle n'avait pas porté d'accusation ouvertement, les questions qu'elle m'avait posé avaient été suffisamment claires pour faire passer le message. Elle était persuadée que j'étais celui qui l'avait volée. Et elle avait bien raison. Emma était la première inspectrice que je voyais à avoir retrouvé ma piste. Ou du moins qui pensait avoir retrouvé ma piste. Parce que si son flair et les nuits blanches qu'elle avait passé à se creuser la tête lui indiquaient qu'elle devait me jeter en prison, ma jolie enquêtrice n'avait pas la moindre preuve de ce qu'elle pouvait avancer. De quoi la rendre folle, pour mon plus grand plaisir. Mais pour l'heure, c'était à Monsieur Wright qu'elle s'adressait. Officiellement, elle ne connaissait que l'antiquaire froid et cassant. Il ne fallait surtout pas que je cède au petit jeu malsain que j'avais envie d'instaurer pour la faire tourner en bourrique.

- Oh. Quelle surprise, commençais-je d'un ton bien trop neutre pour exprimer la moindre once d'étonnement sincère. Bien sûr que je me souviens de vous, mademoiselle … mademoiselle ...

Je fronçai légèrement les sourcils et pinçai imperceptiblement des lèvres. Je croisai les bras sur ma poitrine, d'un air plus ou moins contrarié.

- Hm, non. De toute évidence, je ne me souviens même plus de votre nom. Toutes mes excuses.

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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyJeu 15 Jan - 11:57




Damian  & Emma
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Le hasard faisait parfois bien les choses. Je n’avais pas revu l’antiquaire depuis ma visite à sa boutique. Si il n’avait tenu qu’à moi, j’y serais allée tous les jours pour lui mettre la pression jusqu’à ce qu’il craque mais cela ne tenait pas qu’à moi. Et puis, je sentais que Damian Wright n’était pas du genre à craquer facilement. Cela s’était bien vu à la façon dont il s’était comporté avec moi dans sa boutique. Froid et cassant, comme si je l’ennuyais avec toutes mes questions. Si je n’avais pas été convaincue au plus profond de moi que c’était lui qui s’était introduit dans ma demeure, peut-être me serai-je laissée duper. Oui, car il fallait bien avouer que Damian était habile comédien. La surprise, la froideur, l’ennui qu’il avait affiché en ma présence avaient été si convaincants qu’ils avaient réussi à tromper mon collègue. Mais pas moi. Je savais que c’était lui. Ne me demandez pas pourquoi, je ne savais pas déjà pourquoi moi-même alors vous l’expliquer relevait de l’impossible. Je le savais c’est tout. J’étais sûre et certaine que Damian Wright et mon voleur n’était qu’une seule et même personne.

Lorsqu’il parla, je fis un petit sourire. Non non, vous ne me trompez pas Monsieur Wright. Vous étiez bien meilleur comédien la dernière fois. Rien dans sa voix n’exprimait la surprise dont il parlait. Laissant échapper un petit rire léger, je lui répondis magnanime

« Il n’y a pas de mal Monsieur Wright. C’est vrai qu’avec ce voleur qui court dans nos rues, vous avez dû parler à plus d’un inspecteur en tant qu’expert en antiquités… Je suis Emma Rosebury, on s’est vu il y a quelques jours dans votre magasin. »

Je le piquai exprès sachant pertinemment que j’étais la première personne des forces de l’ordre à avoir franchi le seuil de son magasin. En bonne élève que j’étais, j’avais fait mes devoirs avant d’aller le voir. Damian Wright, riche antiquaire de trente et un ans, revenue il y a quelques années d’un voyage à travers le monde. Mais avant, rien. Aucune trace de lui nulle part. Ne trouvez-vous pas cela bizarre ? Et bien moi si et ce n’était qu’une des nombreuses interrogations que soulevaient en moi, l’homme qui me faisait face.

« Et puis, je n’ai pas mon costume d’inspecteur aujourd’hui donc vous êtes tout pardonné… »

Ne travaillant pas, j’avais revêtu pour l’occasion une robe pull blanche avec une ceinture noire sur une paire de collant opaque noire et des bottes montantes noires. Le genre de vêtements que je bannissais dans mon travail. Tailleur pantalon était mon costume habituel. Des habits somme toute passe partout mais qui me permettait de gagner en crédibilité envers les mâles aux ventres rebondis qui me servaient de collègues. Le sourire n’avait pas quitté mon visage depuis qu’on s’est trouvé face à face lui et moi. Un sourire voulait dire tellement de choses pour qui savait le décrypter et le brun savait très bien le faire, j’en étais persuadée.

« Mais dites-moi Monsieur Wright, que faites-vous si loin de votre magasin ? Du repérage ? »

Mon visage était l’incarnation de l’innocence et seule une oreille extrêmement fine pouvait saisir l’infime sarcasme qui se trouvait dans la question.


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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyDim 18 Jan - 11:35




Damian  & Emma
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Le fait que la jolie petite Emma se soit une fois encore retrouvée sur mon chemin relevait peut-être du plus grand des hasards. Ou d'un signe du destin, prenez-le comme vous voulez. Pour autant, maintenant qu'elle était venue me saluer, et bien que guidée par la plus grande politesse du monde, j'étais persuadée qu'elle allait me tenir la jambe encore un sacré bout de temps. Après tout, c'était ce qui s'était passé dans ma boutique l'autre jour. Et je reconnaissais dans son petit sourire, ma foi bien trop innocent pour être honnête, que ses instincts d'enquêtrice revenaient au triple galop. J'étais persuadé qu'Emma passait la plus grande majorité de ses nuits à me traquer inlassablement. Elle ne pouvait tout bonnement pas faire comme si j'étais un simple citoyen alors qu'elle était convaincue que j'étais l'odieux personnage venu piétiner son intimité et sa dignité à l'intérieur même de sa maison. Me croiser dans la rue était une opportunité qu'elle ne pouvait pas se permettre de laisser passer, et c'était pour cette raison que je m'étais mis d'ores et déjà sur mes gardes. La moindre petite erreur, et l'adorable doberman fondrait dessus.

Ce qu'elle me répondit en premier lieu me fit tiquer intérieurement. Je plissai les yeux et inclinai légèrement la tête sur le côté, sans cesser un seul instant de l'observer. Elle venait d'ouvrir une véritable joute verbale en m'attaquant indirectement, sans aucun doute. Emma devait forcément se douter que j'avais saisi les accusations qu'elle prononçait silencieusement à mon égard. C'était un fait, elle n'avait pas évoqué ce « voleur qui court dans nos rues » en toute naïveté. En réalité, elle avait juste décidé de me prendre pour un parfait idiot.

- Et je risque de voir ce joyeux défilé durer encore longtemps, vu le mal évident dont vous faites preuve pour attraper ce soi-disant voleur …

De la même façon qu'elle, je le adressai le plus innocent des sourires. Depuis que j'étais tombé nez à nez avec elle au détour de son couloir, j'avais été pris de l'irrépressible envie de me dresser face à Emma et de lui tenir tête, pour le simple plaisir de la voir s'énerver. Aujourd'hui, elle mettait mes retenues à dure épreuve. Car si je me permettais les mêmes familiarités dont j'avais fait preuve la nuit de notre rencontre, j'allais tout simplement bêtement détruire ma couverture. C'était aussi simple que ça.

Reprenant un air plus pincé et hautain, je rajustai distraitement les manches de la veste de mon costume tandis qu'elle continuait sur sa lancée. Son accoutrement d'inspecteur ? A ces mots, je relevai les yeux le temps de la détailler de haut en bas sans la moindre gêne.

- Je ne suis pas habitué à cette tenue, en effet, ajoutais-je sans pouvoir retenir une légère intonation narquoise. Si la robe en laine blanche n'était peut-être pas aussi amusante et autoritaire que ses vêtements de service, en revanche elle n'avait rien à envier à son pyjama façon Ally McBeal. Mais vous m'en voyez soulagé, affirmais-je presque aussitôt quant à son ô précieux pardon.

Appuyant mes dires par les gestes, je m'emparai de l'une de ses mains avec délicatesse avant de la porter à mes lèvres et d'y déposer un léger baiser, digne du gentleman anglais que je n'étais pas. Je libérai aussitôt ses doigts. Je n'avais pas pour but de la déstabiliser outre mesure, après tout je savais qu'un si fort caractère n'allait pas s'émouvoir pour si peu. Je répondais simplement à l'échange de faux-semblants qu'elle avait instauré. Et Dieu savait à quel point j'étais fort à ce jeu.

- Et vous, mademoiselle Rosebury ? Répondis-je d'une voix suave. Ne devriez vous pas être en train de poursuivre votre malfrat ? Vous aviez l'air si déterminée l'autre jour.

Répondre à une question par une autre question, afin de sous-entendre le laborieux travail qu'elle et son équipe de bras-cassé exécutaient, n'allait certainement pas lui suffire. Elle me pensait plongé en plein dans mes activités illégales, alors que pour une fois je n'étais rien d'autre qu'un type marchant seul dans les rues de Manchester. Rien de plus, rien de moins.  

- Une simple promenade de santé. Je ne vis pas dans mon magasin jour et nuit, vous voyez, j'aime également profiter de l'histoire de cette ville. Allez-vous trouver quelque chose d'illicite à me reprocher cette fois ? Demandais-je de ce ton bien trop poli pour ne pas être hypocrite, bien décidé à lui montrer qu'elle ne pourrait m'accuser de rien aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyVen 23 Jan - 15:55




Damian  & Emma
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Je souris en l’entendant me répondre. Je n’en attendais pas moins de l’antiquaire/voleur qui se retrouvait en face de moi. Avoir une double personnalité comme lui requérait une fine intelligence et j’étais assez honnête pour reconnaître que Damian Wright était quelqu’un de très intelligent. Intelligent et rusé. Il fallait beaucoup de ruse pour jouer à son petit jeu depuis aussi longtemps sans jamais avoir été inquiété. Mais toute bonne chose avait une fin et le début de la fin de Damian avait commencé la nuit de son intrusion chez moi. Je restais persuadée que tout comme moi, il faisait ses devoirs avant de pénétrer chez une personne. Donc il savait pertinemment qu’il avait affaire à la demeure d’un flic quand il était venu me rendre visite. Et j’étais persuadée que loin de l’avoir dissuadé, cette idée n’avait que renforcer son envie de prendre la rose en verre. C’était un défi terriblement excitant que de venir cambrioler un agent des forces de l’ordre, de venir jouer avec le feu. Mais ce qu’il n’avait pas prévu c’était se retrouver face à moi. A moins que cet imprévu n’ait fait que de pimenter un peu plus son jeu. Car oui, mon cambrioleur ne s’était pas démonté. Au contraire, il avait pris un malin plaisir à jouer avec mes nerfs comme si cet incident l’avait plus amusé qu’autre chose.

« Croyez bien mon cher que les forces de l’ordre font tout ce qui est en leur pouvoir pour attraper cet individu au plus vite. Je suis sûre que ce n’est plus qu’une affaire de temps… très courte...»

Soutenant son inspection sans le moindre embarras, je le laissai faire lorsqu’il prit ma main pour y poser légèrement ses lèvres en signe de remerciement. Laissant échapper un petit rire, je lui dis alors

« Un véritable gentleman Monsieur Wright… »

Pourquoi le personnage d’Arsène Lupin surgit aussitôt dans mon esprit ? Ce personnage de la littérature française, ce gentleman cambrioleur… Oui Damian en était la parfaite réincarnation. Comme lui, il avait une double personnalité et un penchant évident pour les femmes. Son comportement de l’autre nuit et la façon dont il m’avait détaillée me l’avait bien prouvé.
Puis l’antiquaire me demanda ce que je faisais dehors aujourd’hui au lieu d’être à mon bureau en train de travailler.

« Mais tout comme vous Monsieur Wright, je faisais juste une pette promenade de santé. Voyez-vous, je suis de ceux qui pensent qu’à trop s’acharner, on passe à côté du petit détail important. On doit laisser notre esprit décanter un peu afin de prendre un peu de recul et de revenir sur l’affaire avec un regard neuf… »

Faisant mine de réfléchir à sa question, je lui répondis d’un air faussement désolée

« Je ne vous ai jamais reproché quoique ce soit lors de notre dernière entrevue il me semble. Si jamais vous l’avez ressenti comme cela, je vous prie d’accepter mes plus profondes et sincères excuses… »

Prenant exemple sur lui, je lui fis un petit signe de la tête pour appuyer mes dires. Pour être tout à fait honnête, je trouvais notre petite joute verbale tout à fait plaisant. Je n’étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds et j’étais prête à parier que mon interlocuteur non plus. Un bras de fer s’était instauré entre nous, à voir qui aller céder en premier.

« Peut-être avez-vous quelque chose à vous reprocher Monsieur Wright, pour me poser cette question ? »

Ma voix était aussi suave que la sienne et la petite plaisanterie que je lui avais lancée avait bien quelque chose de fondé bien que je savais Damian trop prudent pour s’aventurer de ce côté.

« Par contre, je ne saurai trop vous recommander de bien fermer votre magasin lors de vos absences. On ne sait jamais quel loup rôde en dehors… »

Encore une allusion à mon gentleman cambrioleur français. Quelque chose me disait que ce personnage de la fiction française ne lui était pas inconnu…    


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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyLun 2 Fév - 20:06




Damian  & Emma
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Le plus surprenant dans cette histoire, c'était de constater qu'Emma semblait prendre goût à cet échange, aussi dangereux soit-il. La dernière fois que nous avions tenu une conversation sur ce ton, ma jolie fliquette s'en était arrachée les cheveux. Aujourd'hui pourtant, je n'étais plus le seul à aimer jouer avec le feu. Elle voulait prendre sa revanche peut-être ? Qu'il en soit ainsi, je me montrerai à la hauteur de ma réputation et n'aurai pas le moindre scrupule pour elle.

Je souris et inclinai légèrement la tête en avant en l'écoutant me jurer que son affaire sera  résolue sous peu. Prétentieuse. Elle n'était pas assez effrayante pour faire naître la plus petite inquiétude qui soi en moi. Pour la simple et bonne raison que si elle avait eu un nouvel élément pour son enquête, elle ne serait pas là en train de batailler vainement avec moi. Elle se crèverait à la tâche à son bureau ou me passerait déjà les menottes dans le dos après m'avoir sauvagement plaqué contre un mur. Oui j'étais intimement persuadé qu'Emma m'écraserait le nez de la sorte, juste pour la forme, si elle en avait l'occasion. Dommage qu'elle n'ait pas encore de véritable excuse pour le faire.

- Je suis curieux de voir ça, affirmais-je d'un petit sourire pincé. Heureusement qu'il existe des gens comme vous pour protéger les honnêtes citoyens de notre pays.

J'espérai qu'elle comprenne que je me moquais réellement de l'utilité de sa fonction et de ses autres collègues à l'estomac rempli de bière et de brioche. Manchester n'était pas l'un des coins les plus agités, niveau criminalité. Les forces de l'ordre que j'avais pu y observer étaient beaucoup plus … molles comparé à ce que j'avais vu dans d'autres pays. Autrement dit, la police anglaise n'avait qu'un soupçon de crédibilité à mes yeux. Et je comptais bien le faire comprendre à Emma. La discussion reprit néanmoins un aspect moins agité en profondeur lorsqu'elle constata l'élégance de mon comportement. Cette fois, un rire assez bref m'échappa pour venir accompagner le sien.

- A quoi vous attendiez-vous, Mademoiselle Rosebury ?

Il était vrai que les choses auraient été beaucoup plus simples pour elle, si jamais je m'étais enfui en courant quand je l'avais avisée à deux pas de moi. Le comportement type du coupable. Mais peut-être s'attendait-elle à ce que, surpris hors de ma boutique, je me conduise de la même façon que l'autre nuit. Emma voulait-elle que je recommence à la provoquer ouvertement jusqu'à la mettre dans une rage folle ? Ce n'était pas l'envie qui me manquait. Mais pour une fois, je savais me montrer raisonnable. Il ne fallait pas abuser des bonnes choses.

En parlant de bonne chose, la voilà qui me dérobait mon excuse. Elle prenait l'air afin de laisser ses idées reposer. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, j'étais totalement de cet avis. J'en faisais de même lorsque l'étude précise d'un bâtiment à pénétrer me posait problème. Mon inspectrice aurait fait une astucieuse voleuse !

- Quelle heureuse coïncidence dans ce cas ! M'exclamais-je non sans pouvoir m'empêcher de rouler des yeux. Nous avons donc les mêmes passe-temps, intéressant n'est-ce pas ?

Sarcasme douteux passé, je recouvrai un air un peu plus sérieux pour l'attaquer sur un autre front cette fois.

- Mais dites-moi … N'avez-vous donc pas d'homme dont vous devriez vous occuper pendant votre temps libre ? Déjà que vous ne devez pas sortir le nez de votre bureau trop souvent … Et pourtant, si j'en crois mon impression, vous êtes bien seule.

Une petite moue navrée traversa mon visage. Bien sûr que je connaissais déjà la réponse à cette question. Elle n'avait personne dans sa vie, mis à part sa famille. Aucun conjoint, aucun amant. La vie d'Emma n'était trépignante que sur le plan professionnel. Désolant n'est-ce pas ? Pas tellement quand on se disait que j'étais ce qui rendait son existence aussi intéressante. Je trouvais ça tout bonnement merveilleux !

Mais je n'étais pas le seul à savoir jouer l'hypocrisie à la perfection. Peut-être qu'Emma s'était longuement entraîné avant notre rencontre, ou bien elle était en train de se trouver un don caché. Le fait était qu'elle prétendait être confuse et désolée si j'avais eu l'impression d'être dans son champ de tir. Pour peu, j'en étais presque touché. Loin d'être déstabilisé devant de si beaux et faux remords, je joins mes mains devant moi avant de répondre courtoisement :

- Allons, Mademoiselle Rosebury, je ne suis pas idiot. Je sais que vous n'êtes pas venu dans ma boutique pour rien l'autre jour. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas surprendre cet éclat accusateur dans vos yeux. Mais … vous faites votre travail après tout, ne vous excusez pas.

Même le plus innocent des antiquaires aurait pu sentir tous les doutes qui pesaient sur lui, rien qu'en se penchant un peu sur le ton de sa voix, la tournure de ses questions ainsi que ses regards appuyés jetés aux objets exposés en vitrine. Il aurait fallu être un parfait imbécile pour penser qu'il ne s'agissait que d'une simple visite de sécurité, ou même une récolte de renseignement. Depuis le temps qu'on entendait parler de mes crimes, on allait difficilement me faire croire que la police avait  eu l'idée d'en apprendre plus sur les antiquités volées seulement depuis la semaine dernière. Ou alors, il s'agissait bel et bien d'une équipe de branquignols. Je n'eus pas vraiment l'occasion de réfléchir plus longtemps à ça, qu'Emma contre-attaqua. De toute évidence, ma réponse ne lui avait pas suffi. J'humectai mes lèvres avant de sourire doucement.

- Si c'est le cas, alors vous finirez par le découvrir je n'en doute pas, ripostais-je d'une voix basse et enjôleuse. Et pour ce qui est de mon commerce, je compte sur vous pour me protéger, Emma.

Faisant comme si je ne lui avais pas lancé le moindre défi, je piétinai doucement le pavé pour montrer mon impatience avant d'ajouter, l'air de rien :

- Puisque nous sommes là tous les deux, marchons voulez-vous ?
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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptySam 14 Fév - 13:32




Damian  & Emma
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Ma petite promenade avait pris une tournure des plus inattendues et des plus intéressantes. Tomber par hasard sur mon voleur prouvait bien qu’on ne savait jamais quand le destin allait frapper à notre porte. Non que je considérais Damian Wright comme étant mon destin. C’était même loin d’en être le cas. Juste cette affaire qui avait pris un tour bien personnel. Mon voleur m’avait piqué dans mon orgueil et ma fierté et je comptais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Au commissariat, on nous avait tous réquisitionné sur cette affaire mais mes homologues n’en parlaient guère avec moi. J’étais encore la petite nouvelle et surtout une femme. Dans ce milieu, c’était un des plus gros inconvénients que celui d’être une femme. Je ne me leurrai pas. C’était pourquoi je travaillais deux fois plus que les autres pour prouver que j’étais toute aussi voire plus compétente que ces vieux croulants.

Je ne pus m’empêcher de ciller un peu quand il parla des forces de l’ordre. A l’évidence, il ne croyait pas que la police de Manchester puisse l’attraper. Quel dédain dans sa voix… Je ne pus faire autrement que de me sentir un peu insultée par ce qu’il insinuait. Certes, le taux de criminalité de Manchester n’égalait pas celui de New York ou de Paris mais cela ne voulait pas dire que les inspecteurs d’ici se tournaient les pouces. J’étais fière de mon métier et même si mes homologues étaient la parfaite caricature des vieux flics avec leurs ventres bien rebondis et leurs soirées dans les pubs du coin, j’en étais encore loin. D’ailleurs je faisais tout pour ne pas leur ressembler. Après tout, j’étais une femme et je ne ressemblais pas à la Jane Rizzoli des romans de Tess Gerritsen ou encore à la Barbara Havers d’Elizabeth Georges… Ces femmes flics qui ne prenaient pas soin de leur apparence et qui ne pensaient qu’au travail et à rien d’autre. Bon, j’avouai que niveau travail, je leur ressemblais. Après tout, on ne faisait pas ce métier pour sa paye de ministre hein ! Mais je n’allais pas lui faire l’honneur de croire que sa pique avait marché aussi lui répondis-je avec un petit sourire un brin narquois

« Je suis honorée de votre confiance Monsieur Wright. Soyez assuré qu’elle est bien placée… »

A sa question, je le regardais toujours avec le sourire – j’allais finir par avoir les zygomatiques toutes endolories à force de sourire comme ça – et lui répondis d’un ton où perçait une certaine désolation

« Mais à rien du tout mon cher. A rien du tout. Juste que les bonnes manières se perdent de nos jours. Aussi, vous me voyez surprise par votre geste. Oh… Agréablement surprise croyez le bien ! »

C’était vrai que ce genre de courtoisie n’était plus de mise aujourd’hui. Pour une personne qui, comme moi, avait grandi entourée des livres d’antan c’était quelque chose de vraiment d’appréciable. Bon venant de Damian, cela avait une touche de provocation, j’en étais bien consciente. Mais provocation ou pas, un peu de galanterie n’avait jamais fait de mal.

Par contre mon sourire s’évanouit un bref instant quand il évoqua mon célibat. Une vague de colère m’envahit et j’essayai tant bien que mal de la réprimer. J’étais partie de chez moi en partie à cause de ces remarques et je n’allais pas laisser un vulgaire voleur m’atteindre par cette fausse commisération. Il se moquait de moi et je le voyais bien !

« Nul besoin d’homme pour être occupée Monsieur Wright, lui répondis-je aussi suave que possible. Vous savez ce qu’on dit, "Mieux vaut être seule que mal accompagnée". Et ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai de quoi me divertir… Telles que les promenades dont vous-même êtes friand me semble-t-il… »

Si il pensait me voir perdre mon sang-froid, il se trompait lourdement. Lors de notre première entrevue, il m’avait surprise dans tous les sens du terme. Je ne m’attendais pas à ce qu’il joue ainsi et surtout pas avec autant de… répartie ? Oui, c’est ça. Mon voleur avait beaucoup de répartie et il me semblait même qu’il avait pris plaisir à me rendre chèvre. De répartie je n’en manquais pas d’ordinaire mais il fallait bien avouer que je n’avais été pas préparée à exercer ma verve en plein milieu de la nuit Et même si l’admettre me tuait, Damian m’avait tournée en ridicule lors de cette fameuse nuit.

Je le regardai faire son numéro de grand seigneur avec bonhommie. Après tout, je l’avais cherché et comme il l’avait si bien souligné, je n’avais fait que mon travail. D’ailleurs cela m’avait étonné qu’on n’ait pas interrogé les antiquaires des alentours. Ces derniers devaient être plus au fait des trafics qui pouvaient y avoir que nous. Ou bien chercher un vrai collectionneur… Mais comme on me l’avait si gentiment dit, je venais d’arriver je ne pouvais donc prétendre à reprendre l’affaire toute seule. Une fois n’était pas coutume, je n’avais rien dit et laissé faire. Mais je comptais bien y remédier et aller voir moi-même les personnes les plus à même de m’aider.

Lui faisant un sourire tout aussi enjôleur et hypocrite que lui, je répondis

« Vous pouvez compter sur moi aussi bien pour protéger votre commerce que pour connaître tous vos petits secrets Damian… »

Était-ce une promesse que je lui faisais ? Assurément. J’avais bien entendu le défi que le brun m’avait lancé et lui fit comprendre que je le relevais sans problème.

« Avec plaisir… »

Puis prenant son bras sans qu’il me l’ait donné – il voulait se comporter en parfait gentleman non ? – je commençais à marcher. Faisant quelques pas, je lui dis  

« Ne trouvez-vous pas que l’ouest de Manchester est magnifique ? Tant d’histoires et de trésors cachés ici… Mais vous devez certainement penser la même chose puisque vous avez choisi cette partie de la ville pour vous y promener… »

Une autre pique ? Je n’oserai jamais voyons…


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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyJeu 12 Mar - 10:18




Damian  & Emma
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J’acquiesçai à chacune de ses réponses, notant le sans-faute qu'elle était en train de réaliser. Aucun mot de travers, aucune intonation trop prononcée. Mamoiselle Rosebury maîtrisait le même art que moi, c'était désormais une certitude. Pour autant, je n'allais pas la laisser gagner cette manche, c'était beaucoup trop plaisant. C'était comme jouer avec le feu, tout en sachant qu'en aucun cas je ne pourrai me brûler. Nous étions en terrain neutre. Et notre conversation n'avait pas assez creusé dans le sujet des cambriolages à Manchester pour que la situation se retourne contre moi. Autrement dit, pour l'heure je pouvais me frotter autant que je voulais à Emma, je ne risquais pas grand chose. Hormis une titanesque rouste, si jamais je prenais cette affirmation au pied de la lettre. Et j'étais presque tenté de prendre ce risque, rien que pour le plaisir de lui casser les pieds, lorsque sa vie sentimentale surgit au beau milieu de la discussion. Oh ça ne lui plaisait pas des masses, j'en étais certain. La jolie brune pouvait sourire autant qu'elle souhaitait, ça restait un sujet aussi sensible que délicat pour toute femme qui se respecte. Or je n'étais pas prêt de lâcher le morceau.

- Rester en bonne compagnie est une sage décision, mademoiselle Rosebury. Et je ne peux qu'apprécier le fait que vous soyez encore ici devant moi. Quelle heureuse circonstance, je viens troubler votre interminable solitude. Le destin sans doute.

Satisfait de m'octroyer moi-même un éloge, je souris de contentement. Et ce rictus sur mon visage ne faiblit pas d'un poil lorsqu'elle m'assura assurer la protection de mon magasin, tout comme faire la chasse à mes petits secrets. Des secrets, j'en avais des masses. Mais rares étaient ceux à mettre le doigt dessus. Emma en avait bien découvert un, le plus gros même, puisqu'il s'agissait de mes activités nocturnes. Il fallait lui reconnaître ça. Pourtant je n'étais pas le moins du monde inquiété par cette menace, cette promesse. J'aurais même volontiers avoué que j'aimais cette idée, qu'elle ait connaissance de mon plus gros point faible sans pouvoir en jouer. Ma fliquette avait-elle déjà pensé qu'elle faisait partie de ceux qui me connaissait le mieux sur cette planète ? Hormis Ivanna, rares étaient les oreilles de confiance à qui je pouvais dévoiler cet autre aspect de ma vie. Et en y repensant, ils n'étaient même pas des personnes de confiance, et certainement pas Ivanna. En somme, Emma était une sacrée petite chanceuse. Ou un agent de police vraiment très douée, ça collait aussi.

- Eh bien, me voilà rassuré, certifiais-je en dodelinant de la tête, alors qu'elle venait placer ses petits doigts fins sur mon bras. Je laissai passer quelques instants, le temps d'humecter mes lèvres, avant de relancer : Qui plus est, je n'ai aucune chance de me faire agresser en pleine rue par un voleur de bas étage, avec vous à mes côtés. Quel soulagement.

Cette fois, c'était le commerçant exécrable en moi qui avait parlé. Sans pouvoir le retenir, un léger rire sarcastique s'échappa de ma gorge. Elle ne pouvait que l'avoir entendu. Mais, de toute évidence, elle n'avait pas besoin de ça pour comprendre à quel point j'étais dans la moquerie à ce moment-là. D'ailleurs, j'étais sûrement en train de pousser le jeu de l'antiquaire effrayé un peu trop loin. Ça n'en était plus du tout crédible, même pour le passant lambda qui n'avait rien suivi de notre conversation. Pour autant, je ne fis rien pour rattraper le coup. Je poursuivis même avec une question, réellement poussée par ma curiosité cette fois :

- Portez-vous votre arme de service ?

Je me demandais sincèrement si elle la prenait partout avec elle désormais. Après tout, la nuit où elle m'avait surpris au cœur de sa maison, elle n'avait rien eu sous la main pour m'arrêter. Ni menotte, ni arme à feu à me coller sous le nez. Et elle s'en était sûrement longuement mordu les doigts après ça. J'aurais peut-être eu plus de mal à m'en sortir si elle avait eu la possibilité de me cribler de balles jusqu'à ce que je ne ressemble plus qu'à un vulgaire morceau de fromage. Quoi que … Une de ces petites saloperies en métal logée dans ma chaire n'était sûrement pas encore à la hauteur que mon amour pour la liberté. Je me serais traîné, la face contre terre, pour m'enfuir de là s'il l'avait fallu. En y repensant, Emma aurait réellement eu l'occasion de m'arrêter cette nuit-là, sinon de me mettre en situation très périlleuse. Car je n'en avais pas le moindre doute, si elle avait pu me tirer dessus, elle l'aurait fait. Et si, dans cette hypothèse, je serais malgré tout parvenu à m'en sortir, j'aurais été contraint de plier bagage et quitter le pays. Une urgence cruciale dans laquelle je ne me serais pas retrouvé depuis très … très longtemps. Ma belle enquêtrice était dangereuse, c'était un fait.

Je sortais de mes pensées, néanmoins avec un peu de retard, lorsqu'elle reprit la parole. Quelque peu pris de court, je fis repasser ses paroles à toute allure dans mon esprit pour comprendre de quoi elle parlait. Hm, les trésors de Manchester … Si j'étais partie très facilement dans mes propres réflexions, Emma, elle, n'avait pas cessé pour autant de m'envoyer ses provocations. Un sourire amusé étira la peau de mes joues tandis que je hochai positivement la tête.

- Bien vu, ma chère, soufflais-je d'une voix égayée. Manchester est une ville très attrayante. Malgré tous les voyages que j'ai pu effectuer autour du globe, c'est ici que je me retrouve finalement. D'où venez-vous, Emma ? Une femme habituée à cette ville ne s'émerveille plus devant un quartier comme celui-ci, vous n'êtes pas ici depuis très longtemps je présume.

Pas de contre-attaque cette fois. Juste une simple interrogation, poussée par l'envie d'en apprendre un peu plus sur elle. Vous connaissez le dicton. Sois proche de tes amis, plus encore de tes ennemis.
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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyMar 7 Avr - 17:21




Damian  & Emma
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Aucun doute là-dessus, Damian Wright était très fort je devais l’admettre. Mais à malin malin et demi. Je ne me laissai pas démonter pour un sou par ses propos et le laisser croire qu’il pouvait me berner pouvait s’avérer être une bonne tactique même si je doutai de pouvoir le duper sur ce que je savais. Car il savait que je savais. Et il savait que pour l’instant, je n’ai aucune preuve sinon nous n’aurions pas cette discussion en toute « innocence ». C’était pour ça qu’il se montrait aussi insouciant et aussi provocateur. Je vous avoue que le plaquer au sol et lui passer les menottes allait être un réel plaisir pour moi. Je n’irais pas jusqu’à dire que ça serait orgasmique mais le plaisir que j’avais à résoudre une affaire n’avait trouvé que très peu d’égal en dehors. Souriant avec bonhommie quand il se déclara honoré qu’on soit encore en pleine conversation, je ne pus m’empêcher de lui répondre un peu ironique

« Le destin certainement… Sinon comment expliqueriez-vous notre rencontre alors que l’agglomération de Manchester compte plus de 2,5 millions d’habitants ? »

Passant mon bras sous le sien, nous nous mîmes en marche et à ce qu’il me dit à ce moment-là me fit marquer un temps d’arrêt. Infime certes mais un temps d’arrêt tout de même. Quel goujat ! Je ne pouvais ne pas avoir noté son ton moqueur. Quoi ? Il croyait que parce que j’étais une femme, je ne saurais pas me défendre ? Bon, lors de cette fameuse je n’étais pas au meilleur de ma forme mais cela ne voulait rien dire. Je n’avais pas grandi au milieu de garçons et que j’avais appris à me défendre et à me battre bien avant d’avoir su écrire. Joignant mon rire au sien, je lui répondis sur le même ton

« N’est-ce pas justement à vous l’homme de protéger la faible femme que je suis Monsieur Wright ? Mais j’oubliais que vous êtes un brave homme pacifique qui n’aime pas la violence. Ne vous inquiétez pas. Je vous protégerai. »

A mon tour de me moquer ouvertement de lui. Je n’aimais pas que l’on me prenne pour une idiote et je pense qu’avec ce que je venais de dire – et même avant – Damian l’avait compris. Mais si j’osais, je dirais que cette joute me plaisait. Ce petit jeu du chat et de la souris, de faux-semblants, de sous entendus. J’étais une personne franche et d’habitude quand j’avais quelque chose à dire j’y allais franco sans prendre de gants. Mais malheureusement, ce n’était pas possible avec l’homme à mes côtés. Tout simplement parce qu’avec lui, je n’étais pas seulement Emma Rosebury mais aussi l’inspecteur Emma Rosebury et je ne pouvais me permettre un seul faux pas. Ce défi intellectuel qu’il m’imposait était loin de me déplaire. Il y avait longtemps que l’on ne m’avait posé autant de problèmes et je comptais bien remporter cette guerre.

Je ne pus m’empêcher d’être surprise par ce qu’il me dit ensuite. Je savais qu’il avait passé la majorité de sa vie à l’étranger mais de là à ignorer que la police anglaise n’avait pas le droit de porter une arme. Du moins pas tous. Je faisais parti de l’AFO, les agents autorisés à porter une arme à feu – au grand dam de ma très chère maman – mais il n’était pas censé le savoir. A moins d’avoir fait des recherches. Serait-ce donc le cas ? Ou bien était-ce juste un test pour savoir si j’en avais une ou pas ? J’avouai volontiers hésiter sur la marche à suivre. Lui faire croire que je n’en avais pas ou bien le laisser croire ce qu’il voulait ? Je n’étais pas une grande fan des armes à feu mais contrairement à la plupart de mes collègues, j’estimai qu’elles étaient nécessaires dans l’exercice de nos fonctions. Cela n’avait pas toujours été le cas mais après avoir vu mon coéquipier et mentor se faire abattre sous mes yeux, je ne pouvais faire autrement que de penser que si les inspecteurs de police étaient armés, on déplorerait moins de morts. Mais ce sujet restait un sujet délicat dans ce pays et la politique n’était pas mon dada.

« Joker Monsieur Wright. Si je vous le dis je devrais vous tuer », lançai-je sur le ton de la plaisanterie malgré le sérieux sur lequel il m’avait posé la question.

Il devait certainement se dire que si j’en avais eu une, il ne m’aurait certainement pas échappé cette fameuse nuit. Mais voilà, j’avais été assez naïve de croire que j’étais en sécurité dans ma propre demeure. Erreur somme toute commune à tous ne trouvez-vous pas ?

Continuant sur ma lancée, je lui lançais une énième pique. Et aussi incroyable que cela puisse être de la part de Damian, il ne répondit pas par une autre pique mais par une interrogation sur mes origines. Je lui lançai un regard en coin mais me décidais de lui répondre honnêtement

« Vous m’avez eu ! Je ne suis à Manchester que depuis quelques mois. Je suis originaire d’une toute petite ville, Scarborough. Pas très loin d’ici à vrai dire... Mais devant un trésor, ne continue-t-on pas d’en être émerveillé ? Vous devez certainement penser la même chose vous qui êtes antiquaire… »

Nous nous retrouvions devant la fameuse bibliothèque, celle de mes rêves. Je marquais un temps d’arrêt juste pour l’admirer, me promettant de venir la visiter un jour prochain. J’avais conscience d’avoir les yeux qui brillaient tels ceux d’un enfant devant une confiserie mais c’était plus fort que moi. Mon amour pour les livres était aussi grand que celui que j’avais pour mon métier. Prenant conscience que Damian pouvait me voir, je rosis légèrement embarrassée de m’être laissée aller ainsi devant lui. Me reprenant, je lui demandai à mon tour

« Et vous ? Vous dites avoir voyagé énormément. Quels sont donc ces lieux ? »

J’étais animée de la même curiosité que lui. A défaut de voyager par moi-même, autant le faire par procuration !

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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyDim 24 Mai - 15:29

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Damian  & Emma
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Mademoiselle l'inspectrice semblait un brin sceptique sur ce fameux destin que je venais d'évoquer. À moins que ça soit sur le fait que je me sente profondément honoré de sa douce présence à mes côtés. Doute accordé. Je n'éprouvais pas assez d'amour envers la race humaine pour réellement ressentir ce genre d'émotion. Je n'aimais que ma propre personne, ainsi que le contact éphémère d'un corps féminin assoupit non loin, sous les draps. Mais après tout elle commençait sans doute à me connaître.

- Je ne l'explique pas ma chère … A moins que vous ayez décidé de passer le temps en me suivant où que j'aille.

Nous commençâmes à marcher tranquillement sur les pavés de Manchester. De loin, n'importe qui aurait pu nous prendre pour un couple discutant de tout et de rien en cette belle journée de printemps. Rien de plus normal. Nous n'avions aucunement l'air d'un odieux voleur et d'une fliquette impitoyable, se menant mutuellement une traque acharnée. Mais peut-être que l'atmosphère légère des rues ensoleillées commençait à nous atteindre, nous aussi, et à nous rendre plus enclin à baisser quelque peu les armes. Et en parlant d'armes … C'est avec le plus grand naturel du monde que j'abordais ce sujet devant Emma, qui avait été incapable de m'arrêter quelques semaines plus tôt à cause de ça. Je me demandais si à présent elle emportait son arme à feu jusque dans sa salle de bain. La tunique en laine qu'elle portait ne laissait pas vraiment la place pour dissimuler un pistolet sans qu'on ne le remarque, mais il aurait été bête de déduire qu'elle était désarmée avec ce simple détail. De même, je restais certain qu'elle restait redoutable à mains nues. Emma Rosebury avait l'air de pouvoir être une véritable petite furie.

- Oh, j'espérerais presque que nous nous fassions braquer en pleine rue. Rien que pour vous voir en action. C'est bon de savoir que nous avons une police sérieuse et efficace à Manchester ! Ronronnais-je, content de pouvoir me moquer encore une fois des piètres forces de l'ordre. Et pour ce qui est de votre arme … Je peux donc en conclure que vous en avez une. Sans quoi vous ne pourriez certainement pas me tuer, comme vous dites.

Un sourire carnassier étira mes lèvres. J'aimais réellement à croire que j'avais poussé Emma à être constamment sur ses gardes, où qu'elle soit. Ça aurait été vexant de la voir continuer son existence comme si jamais elle ne m'avait surpris au coin d'un couloir dans sa maison. Dans cette hypothèse, j'aurais sûrement poussé le vice jusqu'à retourner la voler pendant son sommeil. En laissant quelques traces susceptibles de la laisser penser que je suis passé par là. Mais sans jamais me trahir véritablement, cela va de soi. Mais de toute évidence ce petit jeu stupide et dangereux n'aura pas lieu d'être. Parce que l'inspectrice a pris l'affront au sérieux, et comme une vengeance purement personnelle. C'était donc très gratifiant, entre nous.

Je l'écoutais me raconter ce que je savais déjà en partie à propos d'elle. Oui je m'étais renseigné sur son compte. Je faisais toujours des recherches sur mes victimes avant de passer à l'acte. Et depuis qu'elle avait décidé de me mener la traque, j'avais continué à creuser un peu plus sur Emma. Parce qu'il est très avisé de connaître les ennemis qu'il nous faut affronter. C'est pour cette raison que je connais plus ou moins les failles de la policière. Célibataire, seule dans cette grande ville depuis peu, et … collègues assez pitoyables qui entachent le propre potentiel de cette demoiselle. Autrement dit, je savais plus ou moins où appuyer pour l'attaquer de loin. Un second sourire déforma mes joues lorsqu'elle supposa qu'il est impossible de se lasser d'un réel trésor. En effet, elle avait vu juste, je partageais entièrement son avis. Et c'était peut-être pour m'émerveiller encore et encore qu'il m'arrivait de m'introduire dans des lieux privés ou interdits, et pour y dérober quelques objets à prix d'or. Mais je n'étais pas certain que les policiers se satisfassent de cette excuse. J'allais pour lui répondre lorsqu'elle ralentit légèrement pour porter un regard admiratif sur le bâtiment devant lequel nous passions. Je suivis ses yeux et découvris la grande bibliothèque de Manchester, se dressant dans toute sa splendeur.

- Et que diriez-vous d'aller vous extasier devant les ouvrages de la bibliothèque ? Vous en mourrez d'envie, ça se voit. Les livres sont des trésors comme les autres, fascinant et précieux …

Je me souvenais encore de la quantité de livres que j'avais pu dévorer plus jeune, dans le bureau du vieux directeur de l'orphelinat. Pour moi, ces pages noircies avaient autant de valeur qu'une pièce antique datant de plusieurs siècles. Je l’entraînais vers les grandes portes d'entrée sans vraiment lui laisser le loisir de répondre. Ce faisant, j'ouvris encore la bouche :

- J'ai visité beaucoup trop d'endroits différents pour vous raconter tous mes voyages, mademoiselle Rosebury. Il nous faudrait bien plus qu'une après-midi pour satisfaire votre curiosité à ce sujet. Je suis allé sur chaque continent, et j'y ai parcouru beaucoup de pays. J'ai énormément apprécié le Japon, l'Allemagne, la Norvège et le Brésil. Les russes sont également des personnes fort intéressantes … En revanche j'ai détesté les États-Unis. Ces gens sont trop imbus de leur personne, et font des choses tellement stupides ! N'allez jamais aux USA, Emma, c'est un pays de fou.
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MessageSujet: Re: Coincidence, I love you [PV Damian]   Coincidence, I love you [PV Damian] EmptyLun 1 Juin - 19:21




Damian  & Emma
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Moi ? Le suivre partout où il allait ? Il se donnait un peu trop d’importance là. Certes, il était devenu ma cible principale mais je n’étais pas encore devenue folle au point de le traquer même lors de mes jours de repos. Repos forcé mais repos quand même. Arquant un sourcil, je le regardais d’un petit air narquois.

« Ne vous donnez pas plus d’importance que vous en avez réellement Monsieur Wright… Aujourd’hui nous ne sommes que deux habitants de la ville qui nous rencontrons par hasard. »

Sur cette dernière pique, nous continuâmes à marcher. Je ne savais pas trop ce que pouvait penser les personnes qui nous croisaient. Aux yeux du monde, nous devions passer pour un petit couple tout ce qu’il y a de plus normal. Mais rien n’était normal entre nous. Je savais qu’en ma présence Damian se tenait sur ses gardes tout comme moi je me tenais sur les miennes. Peut-être nous ressemblions nous plus que nous ne voulions l’admettre. En tout cas moi, je ne l’étais pas mais alors pas du tout. Je ne saurai me comparer à un vulgaire voleur et manipulateur de surcroît.
Arrivés devant la bibliothèque de la ville, je n’avais pu m’empêcher de marquer un temps d’arrêt. Et évidemment, mon compagnon le remarqua. Mon amour pour les livres était tel qu’il devait se voir comme le nez au milieu de la figure. Ce fut sans grande résistance de ma part qu’il m’entraîna vers le lieu qui me faisait rêver depuis mon arrivée à Manchester.

Pendant ce temps, Damian répondit à mon interrogation concernant ses nombreux voyages. Je n’avais pas eu la chance de voyager énormément comme mon compagnon ici présent mais j’avais fait quelques petits voyages en Europe et un semestre aux Etats-Unis. Semestre car j’avais adoré. Il y avait tellement de choses à voir et à visiter dans ce vaste pays. Aussi la déclaration de Damian me surprit-elle. Je n’aurais pas cru ça de lui.

« Pourquoi dites-vous ça ? J’y ai vécu quelques mois et je me rappelle avoir adoré ce que j’y ai pu voir. Certes tout est plus grand et plus extravagant aux Etats-Unis mais la mixité y est aussi plus intéressante. Mais je dois quand même avouer préférer le charme du vieux continent. Quand à l’Asie, je n’ai pas encore eu la chance d’y aller. Même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque »

Je rajoutai perfidement

« Et puis, les personnes imbues d’elles-mêmes ne se trouvent pas que là-bas. Et ne parlons pas des personnes stupides »

Nous entrâmes à ce moment-là dans la grande bibliothèque. La bibliothèque John Rylands était…tout simplement magnifique. Mes yeux émerveillés étaient levés vers les hauts plafonds puis se posèrent sur les magnifiques colonnes en passant par les vitraux. Je ne pensais pas pouvoir m’en lasser un jour. Alors que les autres femmes étaient attirées par les bijoux et autres fanfreluches en tout genre, je préférais les anciens bâtiments, les livres et autres formes d’art ou bien la nature. Je n’étais pas une fille d’éleveurs pour rien. Je pouvais aussi bien me perdre dans les musées et bibliothèque que chevaucher des heures durant sur mon Tonnerre. M’arrachant à ma contemplation, je me tournai vers Damian et lui dit

« Je suppose que vous avez déjà votre carte ? Je ne l’ai toujours pas mais j’ai tout ce qu’il faut pour la faire… »

Je me dirigeai alors vers le guichet libre à lui de me suivre ou pas. Heureusement, il n’y avait pas grand-monde aujourd’hui. Ou bien était-ce ainsi tout le temps ? Peu de gens s’intéressaient aux livres de nos jours… Mais bon je n’allais pas bouder mon plaisir aujourd’hui. Je fis ma carte en cinq minutes. Une fois mon précieux en main, je me sentais excitée comme une gamine le jour de Noel ou bien le jour où elle allait enfin pouvoir aller à Disneyland Paris. Bref, j’étais une véritable gosse. Me saisissant de la main de Damian, je l’entraînais vers l’entrée historique du bâtiment.
A ce moment là, je trépignai tellement d’impatience que je ne pensai plus à rien d’autre ni avec qui j’étais. Dans d’autres circonstances, je n’aurai certainement pas baissé ma garde ainsi et révéler une partie de ma personnalité que personne ne connaissait à Manchester. Arrivés, je restai un moment éblouie par la beauté de l’architecture de ce que je voyais.

« C’est magnifique… », soufflai-je.

Prenant alors conscience que je tenais toujours la main de l’antiquaire, je le lâchai brusquement tandis mon visage rosissait légèrement. M’éclaircissant la voix, je lui demandai alors

« Où voulez-vous aller ? La galerie Rylands ou bien les collections enfermées dans les salles Spencer et Crawford ? »

Oui j’avais fait mes devoirs concernant ce lieu. Le regardant, je me dis qu’il devait déjà avoir vu tout ça. Alors pourquoi m’avoir proposé d’y venir ?

« Vous devez certainement déjà connaître tout ça… »

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