Event n°4 : Oh les jolis bracelets !

INSCRIT DEPUIS LE : 30/05/2014 MESSAGES : 273 POINTS : 3307

Oh !

Les jolis bracelets !

Et vous voilà enfin arrivé. Le Claddagh se dresse devant vous dans toute sa splendeur. L'ambiance festive qui s'en échappe vous happe déjà et vous pousse à approcher encore un peu. La musique ainsi que les chaleureuses lumières que vous percevez depuis le trottoir vous entraînent vers l'entrée du bar irlandais. Aujourd'hui, le Claddagh fête son anniversaire. Et pour ce faire, le propriétaire n'a pas lésiné sur les moyens pour célébrer l'événement de son précieux bien. Entrée gratuite et boissons à volonté ! C'est sûrement pour ça qu'il y a foule ce soir. Et d'ailleurs, c'est sûrement pour ça que vous êtes là, vous aussi.

Fêtard ou non, quoi qu'il en soit vous vous présentez aux portes du bar aux étranges allures de boîte de nuit. Un type vous sourit et vous souhaite la bienvenue avant de vous fixer d'office un mystérieux bijou au poignet. Un peu perplexe, vous lui abandonnez votre veste puis faites quelques pas en avant pour ne pas bloquer le passage et étudier plus en détail cet objet. De quoi s'agit-il ? Bof, rien de spécial en réalité. Ce n'est qu'un bracelet, aussi simple qu'un anneau, et sans autre fantaisie que la douce lueur colorée et phosphorescente qui en émane. Encore un autre cadeau ? Pas vraiment. Plus tard, vous apprenez que seule une autre personne présente ce soir porte la même couleur que vous. Un parfait inconnu. Ce ne serait pas amusant sinon.

Eh bien mes chers habitants de Manchester, le jeu commence maintenant. Votre première mission ? Retrouver votre double coloré. Et tâchez de vous dépêcher. Sans quoi je risque de m'impatienter un peu. Et tout le monde sait qu'il ne faut pas faire attendre une divinité. Foi d'Aphrodite !

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Règles à respecter :

Votre couleur vous sera communiquée par MP. Pour rendre le jeu plus intriguant, c'est à vous de trouver votre partenaire secret ...

N'oubliez pas que vous jouez par deux, merci de ne pas laisser tomber votre partenaire en cours de route

Essayez de privilégier des réponses courtes, afin de rendre le jeu plus rapide et sans prise de tête !

Il faut bien évidemment respecter les instructions des PNJ durant cet évent, à commencer par le premier objectif qui vous est donné ci-dessus :yes:

Liste des joueurs :

Rosebury Emma

McCornick Arizona

O'Reilly Callum Finlay

Grace Taylor

Daegan J. Carpson

Ivanna Lekvine

Heaven J. Grant

Zondra I. Moore

Jeanne Delhaye

Nathan L. Goldwinn

I. Mickaël Callahan

Jessica R. Emerson

Gabriel L. Cartwright

Liam M. Buckley

Nawael McCornick

Damian Wright

BON JEU A TOUS ! Event n°4 : Oh les jolis bracelets ! 1237209144

Aujourd'hui était le premier jour de ma nouvelle vie ! Et oui ! J'avais pris la décision de sortir un peu plus, de faire de nouvelles rencontres... Bref d'avoir une vie sociale. Je crois que je commençais à saturer de n'avoir rien d'autre que le boulot dans ma vie. A Scarborough, je pouvais encore faire de longues promenades et il y avait mon Tonnerre. Mon cheval me manquait énormément. Mon petit village avait beau être minuscule comparé à Manchester mais j'avais une vie à côté de mon travail. Ici... Et bien, ma vie sociale était quasi-nulle.

Après avoir passé un week-end en famille, j'avais donc pris la décision - aidée en cela par mes frères bien entendu - de sortir un peu plus. Et là fête au Claddagh tombait à pic. J'avais mis un petit haut noir sur un jean. Parce que bon, cela ne servait à rien de se mettre sur son trente-et-un. C'était sûrement une soirée casual. Rien à voir avec la soirée de la Saint Valentin à l'hôpital. J'avais laissé mes cheveux lâchés sur mes épaules mais avais pris de quoi les attacher si besoin.

Le taxi me déposa à la porte du bar et au vu du bruit qui s'entendait de là, j'en déduisit qu'il devait y avoir déjà pas mal de monde. Tant mieux ! J'observai un instant la queue devant le bar et je devais bien avouer que j'étais un peu intriguée. Qu'est ce qui se passait pour qu'on doive faire la queue comme ça. Me glissant dans la file, j'attendis alors mon tour.

Un gardien me mit alors une sorte de bracelet autour du poignet mais je n'eus pas le temps d'en voir plus qu'on me poussait à l'intérieur...

INSCRIT DEPUIS LE : 05/08/2014 MESSAGES : 2335 POINTS : 10664

C'était bien connu, une fois le soleil couché, j'avais tendance à devenir un tout autre homme. Et c'était particulièrement le cas ce soir, puisque j'avais même troqué mes élégants costumes-cravates contre une tenue bien plus décontractée. Baskets bas de gamme, simple jean, et t-shirt d'ado. J'avais même laissé mes cheveux négligemment décoiffés, comme si ce soir j'avais réellement eu le besoin de trancher avec mon allure impeccable d'antiquaire pincé.

Cette envie aussi soudaine que rare avait aussi un bel avantage ; j'allais peut-être pouvoir passer totalement inaperçu, sans que personne ne me reconnaisse comme ce riche type qui regarde le monde entier de haut. Surtout, la populace n'allait pas assimiler les vestiges d'écorchures sur mon visage à l'intouchable Monsieur Wright. Je gardais encore quelques souvenirs de ma mauvaise rencontre de l'autre soir, à mon plus grand agacement. Mais ce n'était plus qu'une question de quelques jours avant que les dernières marques ne disparaissent à tout jamais.

Quoi qu'il en soit, j'avais entendu parler comme tout le monde de l'anniversaire du fameux Claddagh, bar irlandais où je n'avais jamais mis les pieds. Toujours friand de nouvelles aventures, je m'étais donc présenté aux portes du pub pour mieux y découvrir les envies d'animations pour le moins étranges du propriétaire. Un double coloré, vraiment ? D'un œil incertain, je lorgnai le bracelet aux douces teintes dorées qui ornait mon poignet. Pourquoi pas après tout, tant que je ne me retrouvais pas lié à un gros camionneur reniflant la vieille transpiration, la bière, et l'urine. Soyons fou ! Je décidai de prendre le risque. M'avançant alors parmi la foule d'invités déjà présents, je me mis en quête silencieuse d'un second bijou semblable au mien.

- Où es-tu, petit bracelet jaune …

J'ai beau être un papa aimant et attentionné avec ma petite fille, je reste un jeune homme de 26 ans qui aime sortir. Je le faisais moins, dernièrement, puisque la maman de ma fille nous a abandonnée, et j'ai quelque peu traversé une sorte de... dépression. Oui, c'est cela, une dépression. Même si Lelya m'emplissait de joie, je me sentais tellement trahi que je ne voulais voir personne. Inconsciemment, j'ai créé une bulle entre ma fille et moi-même, surement pour la protéger du monde extérieur. Je me sentais responsable de la fuite de sa maman, même si rien ne la laissait présager. Comment peut-on abandonner sa fille et son petit ami, comme ça, sans rien dire ? Alors que quelques heures avant, elle était la plus heureuse des femmes ? Je n'en sais rien. Je n'ai pas de réponse. Et je ne cherche pas à en avoir.

Les sorties se faisaient rares pour moi en ce moment, alors quand j'avais vu que ce club, le Claddagh, organisait une soirée pour son anniversaire d'ouverture, je n'avais pas vraiment hésité. J'avais demandé à la baby-sitter de Lelya (qui me la gardait également quand je travaillais à mi-temps comme professeur des écoles) de garder ma fille, elle avait accepté et cela m'arrangeait. Ce soir, je voulais profiter de la vie, m'éclater, bref, vivre comme un jeune homme de 26 ans. J'avais donc enfilé une paire de baskets, un jean et une chemisette bleue, qui m'allait vraiment bien, je devais l'avouer. Puis, j'avais confié ma petite fille à sa nounou (sans pour autant oublier de lui donner 1000 recommandations avant de partir) et je m'étais mis en route pour le bar. Une fois arrivé, l'un des vigiles m'avait accroché quelque chose au poignet, en me disant quelques mots dont je n'avais saisi que des brides "double... couleur... trouver" et ce n'est qu'une fois à l'intérieur que j'avais découvert de quoi il s'agissait. Un bracelet. Quel rapport avec ces mots ? Y a-t-il une autre personne qui a un bracelet blanc dans la salle ?

La rentrée des classes était toujours un événement éreintant pour la pauvre institutrice qu'elle était : reprise du rythme scolaire, stress du premier jour, pleurs des gamins, pression administrative et collègues qui vous racontent leurs vacances à la mer. De quoi donner le tournis. Jessica appuya son front contre la vitre du bus qui la reconduisait chez elle, après une rude journée à tenter d'introduire toutes sortes d'informations dans les cerveaux de ces chères petites têtes blondes. Elle soupira en regardant le paysage grisonnant avant de sentir un truc contre sa jambe et baisser les yeux.

Jessica ramassa le flyer et l'inspecta d'un oeil attentif, un sourire venant doucement éclairer son visage. Entrée gratuite et boissons à volonté hein ? C'était exactement ce dont elle avait besoin : une soirée sympa arrosée de petites bulles pour lui redonner la pêche et effacer ses cernes. Elle rangea le bout de papier dans son sac et rentra chez elle pour manger un morceau et prendre une douche. Un trait de liner, un rouge à lèvre rouge et un pshit de parfum. Un top noir légèrement décolleté, un jean noir, une paire de talons, son éternel blouson en cuir et elle était fin prête.

Une fois arrivée devant le bar, il faisait déjà nuit et il y avait foule. C'est sans doute pourquoi elle n'a pas fait attention au bracelet qu'on lui a accroché au poignet avant de passer le seuil. Une fois installée sur un tabouret de bar, elle commanda un mojito et se pencha sur son téléphone portable pour envoyer un texto. Son avant bras découvert laissait apparaître le fameux bracelet noir aux yeux de tous ; elle ne se souciait pas de retrouver son double puisqu'elle n'avait même pas entendu les consignes du videur.

Mon boulot cet après-midi est simple : faire de la paperasse. Encore et encore de la paperasse. Toujours de la paperasse. Oh, et un peu de paperasse... pour changer. Le programme est vraiment palpitant. Entre Gabriel et mon internat, j'ai laissé traîné deux ou trois affaires depuis quelques mois qui méritent qu'on y prête attention. C'est plutôt que je n'ai pas le choix, en fait, puisque je ne peux plus attendre. Repousser au lendemain ce que l'on peut faire le jour même, c'est du procrastination. Je suis certaine que je vous apprends un truc, là, n'est-ce pas ? Eh bien ce mot m'a été tellement répété au fil du temps que je le connais par cœur. Je passe alors plusieurs longues heures à signer les dizaines de papiers et documents qui sont entassés sur une pile instable, à lire le courrier en retard, à répondre à mes mails, à... bref, à faire tout le boulot administratif qu'il faut. Être rigoureuse c'est la qualité par excellence dans ce métier, si vous ne laissez passer ne serait-ce qu'un courrier ou un petit mot dans une phrase, vous vous retrouvez complètement paumée dans une réunion que vous êtes censés avoir préparé pour le projet.

Après ces heures laborieuses je peux enfin souffler un peu. L'alarme programmée de mon téléphone ce matin m'a rappelé la soirée qui a lieu ce soir, une sortie avec Gabriel, prévue depuis un petit moment. J'en suis encore à mesurer les conséquences du rapprochement que j'ai opéré entre Gabriel et mon fameux admirateur secret, qui sont en fait la même personne d'après ce qu'il m'a dit à la fin de cet après-midi de Juillet. Au fond rien a changé, sur le coup ça a été un choc puis je me suis dit que, de toute façon, je ne pouvais rien y changer ou rien modifier de ce que j'avais écrit dans ces lettres. N’empêche que, j'ai failli jouer sur deux tableaux. Je ne saurais jamais, au final... puisque la situation s'est régulée d’elle-même et que je n'ai pas du faire de choix drastique.

Comme toujours en soirée, je mets une robe. Loin de celles que je porte habituellement dans les gala de charité ou soirées associatives. Là j'ai préféré jouer sur la simplicité, une petite robe cintrée, de couleur bleu marine, avec un peu de satin ci et là, puis le tour est joué. J'ai également relevé mes cheveux et après une petite vérification de ma tenue, je peux enfin sortir. Gabriel passe me chercher chez moi, un peu à l'avance comme toujours... de mémoire il n'est arrivé qu'une ou deux fois en retard. Ce qui n'est pas beaucoup en soi.

M Ponctualité se voit affublé d'un bracelet de couleur et, à mon tour, on m'en glisse un autour du poignet. « Oh... ça sert à quoi ça ? » Je demande à Gabriel, l'interrogeant du regard. Le vigile nous a entendu et s'empresse de nous expliquer que nous formons des paires selon les couleurs qui nous ont été attribuées, qu'il faut trouver notre binôme et qu'ensuite... ensuite je ne comprends pas tout ce qu'il dit et je perd le fil. Sans doute Gabriel a retenu. « Bon, let's go mister beau gosse ! » lui dis-je en lui faisant un clin d’œil accompagné d'un large sourire coquin. Je l'embrasse délicatement, marquant d'ores et déjà mon territoire vis-à-vis des autres filles, puis je m'avance un peu dans la salle. « Le rooooose, j'ai le rose, j'ai le rose tadadaaadada... » Je chante sur un air inconnu. Avec ça c'est certain que mon cher et tendre se moquera de moi, mais c'est pour appâter l'individu au bracelet rose que je chante cela... qui sait, peut-être viendra-t-il ou... déguerpira parce qu'il ne veut pas s'afficher ainsi ?

Aujourd'hui était un jour nouveau. Bon, en réalité chaque jour en était un, mais j'avais décidé de prendre un peu de bon temps. Ma génitrice avait catégoriquement refusé que j'aille dans un endroit comme Le Claddagh, mais ces derniers temps j'avais apprit à lui tenir tête. En réalité ce n'était pas complètement le cas parce que je perdais rapidement tout mon courage face à son regard sévère, mais j'avais prit la décision qu'aujourd'hui j'irais m'amuser, avec ou sans son autorisation. Après tout j'étais majeure, et elle n'avait plus le droit de me dicter ce que je souhaitais faire ou non ! Même si je logeais sous son toit.. Mais peu importe. J'étais donc assez motivée aujourd'hui pour passer une soirée dont j'espérais me souvenir, je ne comptais pas boire, je n'aimais pas vraiment le goût de l'alcool, mais j'espérais tout de même que ma soirée resterait inoubliable. J'étais cependant simplement vêtue puisque je portais un jean clair et un chemisier blanc. J'avais enfilé des ballerines elles aussi blanches, et je n'avais pas attendu un instant pour me munir de mon cellulaire et quitter la maison.

Quelques minutes avaient suffit pour que je n'appelle un taxi et que je ne lui indique l'adresse du bar irlandais. En fait il ne m'avait même pas laissée finir l'adresse qu'il avait déjà commencé à rouler, sûrement qu'il était déjà au courant de la fête qui aurait lieu. Dieu merci il ne s'agissait pas d'un fou pervers, il m'avait déposée au bon endroit. Je m'étais empressée de le payer, et j'avais quitté sa voiture peu rassurante. Je soufflais un bon coup, ramenant mes cheveux sur mes épaules, puisque je n'avais pas prit la peine de les coiffer minutieusement. Je me dirigeais vers l'entrée, et j'avais été arrêtée par un videur qui croyait que j'avais 16 ans. Je savais que j'avais une tête enfantine mais de là à me confondre avec une fille de 16 ans.. Peu importe, j'avais du lui montrer ma carte d'identité -face à laquelle il avait douté encore plus- et une fois qu'il était sûre de mon âge, il m'avait laissée entrer, en me regardant de travers, après m'avoir enfilé un espèce de bracelet. Je l'avais regardé étrangement et il m'avait rapidement expliqué que je devais trouver mon partenaire. Très bien... Je ne m'attendais pas du tout à ça. J'entrais donc dans le bar bondé, cherchant quelqu'un ayant un quelconque bracelet de la même couleur que le mien.

INSCRIT DEPUIS LE : 05/08/2014 MESSAGES : 2335 POINTS : 10664

En raison du peu de participation, je pense qu'il est temps de clôturer ce sujet. Je tiens néanmoins à remercier ceux qui ont pris la peine de respecter leur engagement et de jouer le jeu ! Merci à vous :') ♥

Sujet: Re: Event n°4 : Oh les jolis bracelets !