Mes baisers dans son cou se voulant de plus en plus aventureux, j’étais sur le point d’enfin la séparer de son tee-shirt lorsqu’elle me repoussa avec douceur et fermeté, me guidant jusqu’à ce que je sois contre l’assise. Je n’opposais aucune résistance, tentant de contrôler un minimum la série de frissons me traversant à chaque baiser, chaque regard qu’elle pouvait me lancer. Lorsqu’elle vint s’installer sur moi, enlevant enfin son tee-shirt, je ne pus que laisser mon regard la détailler. Elle était magnifique, ses cheveux légèrement en bataille, les rouges rouges, haletante de désir et ses yeux.... Mes yeux voyageaient sur sa peau alors que mes mains avaient déjà repris place sur ses hanches, caressant sa peau si douce, mimant presque un mouvement de vas et viens afin de la rapprocher encore. Rien que cette vision d’elle m’excitait au plus au point, me mordant la lèvre inférieur avant qu’elle ne s’aventure dans mon cou.

Je le lui offrais sans hésitation, fermant les yeux en laissant échapper un soupir trop expressif, mes doigts serrant la prise que j’avais sur ses cuisses. Elle savait comment me rendre fou et y arrivait avec une facilité déconcertante. A chaque morsure, j’avais presque du mal à la laisser faire tellement je pouvais être sensible, c’était bien trop bon, trop intense pour que je puisse y résister. Elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait, je ne ferais qu’en redemander. Lorsqu’elle quitta mon cou pour mon torse, amorçant une descente des plus délicieuse, je repris quelque peu pieds avec la réalité, l’aidant comme je pouvais tandis qu’elle m’enlevait mes derniers vêtements.

Il suffisait d’un regard de sa part pour que mon coeur reparte dans une course folle et lorsqu’elle me pris en bouche, alors même que j’étais un peu déboussolé par tout l’effet qu’elle me faisait, ce fut bien trop fort pour que je puisse me retenir. Fermant les yeux, des gémissements de plus en plus bruyant sortaient de ma bouche sans que je les contrôle. L’une de mes mains c’était perdue dans le canapé à la recherche d’une accroche alors que l’autre s’était logée sur sa tête, l’encourageant dans ses mouvements. Je rouvrais les yeux pour la découvrir, plongeant à nouveau dans ce regard noisette qui me fixais toujours. Cette vue ne fit que m’exciter plus encore si c’était possible. Je n’allais pas tenir longtemps ainsi, j’étais bien trop fébrile et elle me faisait bien trop d’effets.

« Sarah... Je.... »

J’essayais de la ralentir, de dire quelque chose, de la prévenir, mais le plaisir était bien trop intense pour que j’arrive à dire quoi que ce soit de cohérent.

Elle n'avait eu que faire de ma mise en garde, préférant poursuivre sur sa lancée. Les vas et viens qu'elle exerçait sur mon membre, me transportant littéralement. Elle me semblait s'amuser à aller de plus en plus profondément, à me rendre esclave de sa bouche sachant si bien me faire chanter. J'essayais vainement de contrôler mon plaisir mais je fini par m'abandonner entièrement à lui lorsque je compris qu'elle n'avait pas l'intention de s'arrêter. Il n'y avait plus que le délice des sensations qui s'emmêlaient en moi tandis que mes doigts agrippaient ses cheveux, que ma prise sur le canapé ne soit plus serrée encore.
Elle me menait droit au 7ème ciel, et lorsque finalement la libération arriva, je fus bien incapable de garder le contact. Les yeux fermés,
je profitais pleinement du moment, me laissant envahir par la douce sensation accompagnant la jouissance. J'étais totalement ailleurs alors que la belle revenait à moi, apparement fière d'avoir gardé ses sous-vêtements. Pour le coup, j'avouais être encore bien trop souler de plaisir pour réagir, mais elle ne perdait rien pour attendre.

Elle vint s'installer contre moi alors que je reprenais mes esprits,
affichant un sourire un peu hagard tout en cherchant ses iris.
Mon souffle s'était presque régulé alors que j'appréciais ses caresses sur mon visage. J'eu envie de lui dire qu'elle me rendait complètement fou, mais je me tus, préférant garder ce genre de révélation pour moi, même si mon coeur me criait de lui dire toutes ses choses tournant en permanence dans mon esprit. A la place, ma main rejoignit la sienne, la guidant vers ma bouche afin que je dépose un léger baiser sur sa paume.

« Tu ne penses tout de même pas t’en tirer comme ça ? »

Un léger sourire carnassier avait ponctué ma phrase. A présent que je n'étais plus dans un état second, j'étais à nouveau tout disposé à lui rendre la pareille. J'avais encore envie d'elle, je voulais la combler, et plus encore, je voulais être connecté à elle. Je ne savais pas l'expliquer, mais c'était un besoin irrépressible, et je comptais bien y céder sans concession. Je l'attirais à nouveau à moi, cherchant ses lèvres, offrant un baiser des plus sensuel tout en glissant une de mes mains dans son dos, dégrafant son soutien avec doigté, libérant sa poitrine toujours prisonnière. Mon attention fut alors toute tournée vers celle-ci, obligeant ma promise à se redresser afin que je puisse plus facilement atteindre mon objectif. Ses tétons fièrement dressés, je ne pus réprimé l'envie de souffler légèrement dessus avant de laisser ma langue caresser sa peau, venant titiller sa chair si sensible. Ainsi, une de mes mains avait pris place sur ses fesses, mes doigts s'accrochant à ce tissu qui n'allait pas tarder à être enlevé tandis que l'autre portait une attention particulière à son autre téton injustement délaissé. Je me voulais à nouveau tendre et passionné, bien trop impatient de la voir prendre du plaisir.

Finalement, alors que j'étais sur le point d'arracher le bout de tissu qu'il lui restait, je cessais ma douce torture pour lever mes yeux vers elle, la dévorant de mon regard de braise. Une fois n'est pas coutume, j'avais envie de céder, je crevais d'envie qu'elle l'enlève elle-même. Alors, après m'être à nouveau mordu la lèvre, d'une voix à nouveau peu assurée, alors qu'une partie de moi tenait toujours à en finir pour enfin la posséder, je finis par relâcher un peu la prise que j'avais sur elle.

« Enlève la…. »

Evidemment, elle ne fut pas disposée à répondre de suite à ma demande. J’avais été trop naïf de penser que cela allait être aussi facile. Lorsqu’un malicieux sourire s’afficha sur ses douces lèvres, invitant le mien au passage, je sus que le jeu avait repris ou du moins, c’était l’impression qu’elle me donnait. Les quelques mots qu’elle me glissa à l’oreille ne firent que confirmer cela. Un léger baiser et elle était partie, s’envolant tel un petit oiseau vers la chambre sans perdre une seconde. Mon sourire s’élargit tandis que mes yeux l’observait quitter la pièce, pensant une nouvelle fois à quel point cette femme pouvait être incroyable. J’imaginais alors que de la même manière que je la trouvais mignonne, sexy, et adorable, ce nouveau mot pour la définir reviendrait inlassablement.

Me mordant la lèvre à cette pensée, je finis tout de même par me bouger à mon tour, en profitant pour enlever définitivement mes vêtements, les laissant à même le sol tenir compagnie aux autres étalés dans la pièce. Quelques pas et j’étais à la porte, découvrant ma Sarah allongée de tout son long sur la couette. Un instant, j’hésitais sur la posture à adopter. J’avais cette envie folle de la rejoindre dans le lit, de lui sauter dessus et de reprendre possession de ce corps qui me réclamait. Cependant, en voyant la petite culotte en dentelle qu’elle portait toujours, je préférais rester en retrait encore quelques instants pour la détailler. J’étais toujours au garde à vous, mon regard se promenant sur son corps, sa peau, ses courbes si parfaites. Fallait-il réellement que je vienne gâcher le spectacle ? Oui, évidemment, elle me paraissait juste à point, semblant excitée comme il le fallait. Je me décidais enfin à approcher, tel un fauve, la rejoignant dans mon lit si grand qu’on aurait pu s’y perdre. Je la surplombais alors, lui lançant un regard des plus lubriques avant de frôler ses lèvres comme elle l’avait fait plus tôt.

« Attrapée… »

J’étais à nouveau légèrement joueur , mais il n’y avait plus de vrai jeu à présent, il n’y avait plus que l’envie et le désir qui importaient réellement. Et il lui restait encore le tissu qu’elle n’avait au final aucunement l’intention d’enlever elle-même. Peu importe, il n’était plus temps de résister à l’envie de la lui enlever moi-même. Alors, après un nouveau baiser, plus passionné, mais horriblement frustrant en même temps, je m’éloignais à nouveau, glissant à nouveau mes doigts à la rencontre du sous-vêtement toujours en place. Un craquement caractéristique retenti dans la pièce, accompagnant un sourire presque désolé venant ce peindre sur mon visage.

« Dommage pour cette culotte, elle était jolie… »

Sans attendre, je fondais à nouveau sur elle, l’embrassant avec passion, laissant mes mains reprendre possession de son corps, le caressant, l’explorant alors qu’en un coup, je la possédais enfin, laissant échapper un râle de plaisir intense alors que mes yeux rencontraient les siens.

Je n’avais pas pu résister encore bien longtemps. A peine l’avais-je débarrasser du dernier vêtement qu’il lui restait que j’avais céder, la possédant à nouveau comme j’aimais si bien le faire. Alors que nos échanges avaient toujours été très physique et fougueux, cette fois-ci était bien différente des autres. Nous étions toujours passionné, mais l’intensité du moment rendait les choses plus excitantes encore. Nos gestes étaient tendre et doux malgré le désir qui continuait de monter en flèche. Nos regards s’accrochaient pour ne plus se lâcher qu’à cause de baisers réclamés, comme un instinct de survie, comme une évidence toute nouvelle. Nos corps en harmonie l’un avec l’autre, je frissonnais de tout mon être face à ses yeux qui semblait pénétrer mon âme, à cette douceur et cette volupté qui nous emportaient. L’une de mes mains prenait appui sur le matelas alors que l’autre avait attrapé la sienne, entrelaçant nos doigts, menant nos mains liées au-dessus de nos têtes. J’avais besoin d’elle, de ce contact qui nous liais différemment que par le simple acte sexuel. J’en frissonnais tellement elle me devenait indispensable.

Au fur et à mesure de mes vas et viens, je me laissais aller au moment, à cet instant me paraissant si précieux sans que je sache réellement pourquoi. Je détaillais son visage, la rougeur de ses joues, ses lèvres entrouvertes ne quémandant que les miennes, réclamant ma langue lorsqu’elles ne laissaient pas échapper de nouveaux gémissements de plaisir. Je ne fermais les yeux que lorsque le plaisir se montrait trop intense, me réfugiant dans son cou tandis que mes mouvements se voulaient au fur et à mesure de plus en plus rapide, gagnant en profondeur et en intensité tout en restant aussi doux que possible. J’adorais qu’elle glisse ses doigts dans mes cheveux, tentant d’ignorer la folle course de mon cœur, de mes sentiments pour elle qui semblaient vouloir exploser au grand jour. En l’embrassant encore, avant de m’aventurer à nouveau dans son cou pour lui faire subir le même traitement, je sus que je ne voudrais plus jamais qu’elle à cette place. Je sus que mon cœur lui appartenait déjà, même si c’était totalement fou, même si c’était ridicule de croire que c’était possible. Elle m’avait ensorcelé et je me refusais à lui résister ou même à la laisser s’envoler. Il était trop tard pour cela.

J’avais cette impression que le temps s’écoulait d’une toute autre manière, que ce moment nous appartenait à nous, que le monde aurait pu s’écrouler autour de nous, cela n’avait pas la moindre importance. Les secondes me semblaient s’écouler avec la même douceur que les gestes qui s’inscrivaient sur notre peau, nous emportant toujours plus loin dans notre plaisir, nous poussant jusqu’aux portes d’une jouissance qui ne tarderait pas à nous submerger. Aucun de nous de voulait quitter les iris de l’autre, échangeant une connexion des plus intenses, inexplicable mais bien réelle, avant de s’inviter à un nouveau baiser, preuve du puissant désirs qui animaient nos êtres. Je l’aimerais à en souffrir, je l’aimerais quoi qu’il puisse arriver, mon cœur n’arrêterait jamais de battre pour elle.

Nos gémissements se firent de plus en plus intenses jusqu’à ce que la jouissance nous rattrape, nous emportant tous deux dans un tourbillon de luxure, une magnifique conclusion à notre échange, l’apogée de notre plaisir. Le souffle coupé, je me sentais partir sur un petit nuage, me laissant une nouvelle fois bercé par ce sentiment puissant de plénitude tout en observant ma Sarah dans le même état que moi. Un sourire s’inscrit sur mon visage tandis que mon cœur battait à tout rompre et que je serais mes doigts liés aux siens. Mes forces m’abandonnaient peu à peu, je savais que je ne pouvais pas rester longtemps ainsi, mais j’en profitais encore, juste quelques secondes, juste pour l’embrasser avec une tendresse infinie.