Elio se laisse aller sous mes doigts, sous mes baisers qui s'épanouissent sur sa peau délicieuse. J'arrive lentement mais sûrement à sa ceinture que je défais avec soin, en lui lançant quelques regards ardents, m'assurant qu'il voulait toujours ce qui allait se produire. Je fais glisser son pantalon, puis son boxer avec autant de retenue que possible, libérant son membre gonflé d'envie, sentant le mien repousser les pans de tissus qui le recouvrent encore. D'un regard vers Elio, je lui laisse ce que je m'apprête à faire, puis doucement, je passe ma langue sur les zones les plus sensibles, titillant sa verge pour la tendre davantage avant d'enfin, glisser ma bouche autour, faisant de légers mouvements de va-et-vient, puis, de plus en plus intenses, mes mains agrippant ses hanches, les genoux plantés dans l'herbe.

Ses doigts s'agitent dans mes cheveux, m'indiquant ce qui lui plaît le plus, si j'avais pu sourire....mon regard se perd à son observation dès que je le peux, le fixant avec une envie non feinte. Ma douce torture s'emballe, une de mes mains vient aider, massant ses bourses. Je le guide vers un plaisir de plus en plus intense et ne m'arrête pas tant qu'il n'a pas atteint le Nirvana. Je veux voir le plaisir se peindre sur son visage.

Mes mouvements ralentissent alors qu'un liquide chaud vient couler dans ma bouche. Mon regard cherche le sien. Je veux voir ses iris me dire qu'il est comblé. J'ai envie que son sourire béat se pose sur moi. Je me dégage doucement, laissant encore glisser ma bouche sur sa peau mouillée avant de me redresser, légèrement tremblant, pour le regarder, droit dans les yeux. D'un coup de langue sur mes lèvres, j'efface ce qui reste de son plaisir, mais j'en veux encore. Je le désire encore.

Sa délicieuse torture se poursuit alors je me sens perdre pied au fur et à mesure de ses vas et viens. Ma respiration s’emballe rapidement, laissant mes soupirs languissants traverser mes lèvres sans retenue. Je veux qu’il sache toute l’étendue du plaisir qu’il m’offre, à quel point je l’ai désiré jusqu’à sa délivrance. La frustration accumulée, l’envie dévorante, l’humidité de sa bouche chaude qui m’englobe totalement et enfin, sa prise qui me retient à lui, tout cela m’emporte vite dans un délicieux tourbillon de luxure dont je serais incapable de m’échapper, même si j’en avais envie.

« Axel... »

J’ai murmuré son nom comme si j’avais reçu la grâce de Dieu lui-même, mes doigts venant serrer ses cheveux avec force alors qu’enfin, l’extase me faisait m’envoler d’un coup vers les étoiles, me laissant pantois, à bout de souffle. Il se relève déjà, mon bel Apollon, cherchant mon regard sans doute brillant de toute l’envie qu’il m’inspire, de tout ce qu’il vient de provoquer en moi. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en le voyant se lécher les lèvres dans un acte purement érotique à mon sens. Mais il disparait bien vite, faisant à nouveau place à l’ardeur de mon désir. J’en veux plus. Je le veux lui, sans attendre plus longtemps. Maintenant que j’y ai goûté, je ne pourrais jamais m’en passer, je le sais. Tout mon corps le sait comme une évidence.

Mes lèvres viennent emprisonner les siennes fougueusement, reprenant leur dû sans attendre plus longtemps. Ma main dans sa nuque l’attire plus à moi, avant de se mouvoir sur son torse pour le repousser en douceur. D’un mouvement, mon corps entraine le sien au sol, dans l’herbe grasse juste à côté de ma voiture. Je me glisse sur lui, quittant sa bouche pour dévorer son cou, reprenant le manège que j’avais commencé plus tôt dans la chambre. Cette fois, pas de quartier pour sa peau, je la dévore de ma langue autant que de mes dents, m’appliquant à la marquer par endroit. Je ne me donne même pas la peine de lui enlever sa chemise, lui relevant juste pour accéder à ce que je désire. La peau délicieusement douce de son torse, descendant sur son ventre tandis que mes mains s’occupent déjà de le débarrasser de son pantalon et de son boxer. A mon tour de le dévorer, de glisser ma langue sur sa chair tendue par le désir, lentement, avant de l’enrober entièrement. J’entame quelques vas et viens d’une lenteur calculée, ne manquant pas une miette des expressions s’étendant sur son visage. Puis mon mouvement se fait plus rapide, saccadé et soudain, je me relève, un petit sourire espiègle sur les lèvres. Pas question de le mener à la jouissance, pas comme ça, pas encore, pas avant qu’il ne soit aussi fou de moi que je peux l’être de lui.

Entendre Elio prononcer mon nom ainsi me colle des frissons d'excitation si puissants que je dois me retenir de ne pas le prendre sans plus attendre sur le capot de sa voiture. Mon regard de braise parle de toute façon pour moi alors que l'extase illumine encore le visage de mon bel amant et que son sourire m'indique qu'il a la tête dans les étoiles. Une certaine fierté m'envahit, d'être capable de le mettre dans cet état-là. C'est si bon.

Il se précipite pour m'emprisonner les lèvres d'un baiser passionné que je m'empresse de lui rendre avec la même ardeur. Je suis si enflammé que j'ai le sentiment que je pourrais me consumer sur place. Je le laisse me guider vers le sol, l'attirant déjà contre moi. Le poids de son corps sur le mien est agréable, mes mains s'accrochent à ses fesses avec envie, savourant les baisers qu'il me procure. Bientôt je suis obligé de remonter mes mains sur son dos, elles se dirigent vers ses omoplates, l'une d'elle se glisse derrière sa nuque, agrippe ses cheveux et enfin reste là, suivant la descente délicieuse de la bouche d'Elio sur mon torse, mon ventre, me rendant on ne peut plus fébrile.

Je tressaute presque sous le plaisir que ses caresses me procurent. Il n'a pas pris la peine de m'enlever ma chemise mais il s'attaque à mon pantalon et mon boxer avec redoutable efficacité. Lorsque sa bouche se referme sur ma verge, mon corps entier se tend et un soupir de bien-être s'exhale d'entre mes lèvres.

« Elio... »

Dieu que c'est bon. Le souffle erratique, j'observe Elio qui me scrute comme je l'ai fait précédemment, redoublant mon excitation comme jamais. Et alors que je crois atteindre le septième ciel, il s'arrête. Je relève le visage vers lui avec surprise avant de comprendre à son sourire mutin. Je lui souris brièvement avant de me redresser pour venir chercher ses lèvres avec une envie plus bestiale. J'inverse nos positions sans attendre, le couchant sur le dos, me glissant entre ses jambes. Je le désire plus que jamais.

Mes baisers fougueux s'arrêtent alors que je suis sur le point d'entrer en lui, j'ai besoin de son accord. Encore une fois nos regards se croisent, se lient tout comme nos corps. Malgré le désir qui me dévore pour lui, mon mouvement est lent. C'est diablement bon. Mes lèvres se joignent de nouveau aux siennes avant d'entamer notre danse érotique...

Mon beau Axel ne tarde pas à réagir à la provocation. Après un sourire, celui-ci s’empresse de m’attirer à lui, reprenant mes lèvres avec une bestialité qui me fait frissonner tout entier, inversant nos positions en un mouvement. Mes jambes se relèvent naturellement, l’attendant avec impatience, l’attirant même pour qu’il vienne enfin. Il est si proche lorsqu’il relâche mes lèvres que mes hanches le cherchent, ma dent martyrisant ma lèvre. Ce regard qu’il me lance, cette demande tacite me fait frémir, fait battre mon coeur cent fois plus vite dans ma poitrine. Nul besoin de mots, nos yeux parlent pour nous alors qu’il me pénètre enfin. Ma prise se serre méchamment sur son bras, son dos, à presque lui arracher la peau. C’est diaboliquement bon, d’une lenteur abominable et irrésistible à la fois, me faisant me cambrer contre lui telle une offrande, mes gémissements étouffés par ses lèvres qui ont repris les miennes. Il me fait beaucoup trop d’effet, de ses baisers à ses coups de hanches qui m’emmènent à nouveau vers les étoiles. C'est bien trop bon. Si ses lèvres avaient le pouvoir de me rendre extatique, son corps me faisant l’amour dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. Ne t’arrête pas, surtout pas...

Désormais je ne me retiens plus. Chacun de mes mouvements est une réponse à ses gémissements, à notre plaisir mutuel. Son étreinte à m'en étouffer, à me griffer me fait frissonner. Sans m'en rendre compte, mes coups de bassin accélèrent. Mes lèvres quittent les siennes, glissent vers son oreille dont je mordille vaguement le lobe avant d'enfouir mon nez dans son cou, mes dents venant mordiller la fine peau de sa jugulaire. Puis finalement, ce sont mes lèvres qui viennent emprisonner sa peau, ma langue qui la goute encore une fois. Je lui laisserai probablement une jolie marque.

Mes mouvements ralentissent de nouveau alors que je me redresse pour le regarder, pour l'admirer. Le soleil se lève enfin, éclairant notre corps à corps d'une lumière dorée, habillant la peau humide de sueur et de rosée de mon bel italien d'un halo brillant. L'extase me tend les bras et pourtant je ne veux pas que ça s'arrête. De nouveau, je dévore ses lèvres et dans un dernier élan de contrôle de moi-même, mes mouvements se font plus amples et profonds. Ma main vient chercher la sienne pour la placer derrière sa tête, entremêlant nos doigts. J'étouffe mon râle de plaisir contre sa bouche alors que mes derniers va-et-vients ont raison de moi.

Tremblant, je redresse ma tête pour chercher ses pupilles irisées par le soleil, brillantes par l'amour. Je lui souris, épuisé mais heureux. Mon cœur s'ébat avec force dans ma poitrine et m'interpelle. Je me suis perdu dans son regard.

Ses mouvements d'accélèrent à m'en faire perdre la raison alors qu'il rompt le contact de nos bouches pour se perdre dans mon cou que je lui offre, la tête dans les étoiles. Tout mon corps est tendu par le plaisir qu'il nous procure, ma tête partant en arrière pour mieux lui offrir mon cou qu'il aime dévorer. Mes yeux rencontrent le ciel changeant doucement de couleurs, puis se ferment sous les assauts de mon amant qui intensifie encore ses mouvements jusqu'à se redresser. Je ne peux pas m'empêcher de l'admirer, lui et ses boucles blondes maintenant éclairées par le soleil levant. Avec ce regard embrasé de désir qu'il me lance alors que j'ai tant de mal à retenir mes gémissements. Avec ses muscles tendu par l'effort. Il est magnifique. Et tout mon être lui appartient en cet instant.

Je ne sais pas si le simple fait de me voir à sa mercie qui l'excite autant, mais ses hanches parlent pour lui, se mouvant avec puissance et profondeur à m'en arracher des râles bien plus rauques alors que je me sens venir. Sa main emprisonnant la mienne au dessus de ma tête aura raison de moi, en même temps qu'à nouveau, sa bouche s'écrase sur la mienne, cette fois pour étouffer sa propre jouissance. J'ai la tête dans les nuages, frémissant de l'extase qu'il m'a offert en ne pouvant pas me retenir de sourire en réponse au sien. Une fois de plus, le regard que ses iris m'adressent active mon coeur dans ma poitrine. J'ai le souffle court, ma main libre venant caresser son visage du bout des doigts avec douceur alors que mon corps cherche déjà à le repousser.

Mes sens sont brouillés par le plaisir mais je n'ai pas manqué le fait qu'il a atteint le septième ciel une nouvelle fois et ça ne peut pas me rendre plus heureux en cet instant. Haletant contre lui, je finis par comprendre son message. Répondant à sa requête, je me laisse rouler sur le côté, le libérant de mon poids. Je frissonne, ainsi offert à la brise de l'aurore, déjà trop loin de la chaleur du corps d'Elio. Loin de ressentir une quelconque pudeur, je me redresse à la suite d'Elio, pour lui embrasser l'épaule.