Jack se libère, et l’éclat particulier de ses prunelles émeraude réapparaît devant moi. Je lui rends son regard sans détour à travers mes paupières mi-closes. Ses lèvres provoquent les miennes. Sa peau qui m’effleure aiguise la luxure brutale qui coule dans mes veines. Mes doigts glissent sur son visage, caressent sa mâchoire dans un geste aussi sensuel que possessif. Je sens mon cœur tambouriner sourdement contre mon torse. Je reprends mon souffle, totalement engourdi par ce qu’il vient de me faire. Il ne tarde pas échapper de nouveau à l’emprise de mon regard. Son corps se loge contre mon dos. Aussitôt mon être est déchiré entre la frustration de ne plus l’avoir à ma portée, et la tension délicieuse et terriblement lascive de le sentir au plus près de mes reins. Les dents de Jack marquent mon épiderme. Je frémis là où il me touche, d’autant plus excité par l’ardeur qui guide ses gestes. Ma tête se penche d’elle-même pour mieux dégager l’accès à mon cou, et lui laisser le loisir d’y dévorer toute la peau qu’il veut. Sa bouche m’embrasse, encore et encore, et semble dessiner au sillon au fer rouge contre ma gorge. Ses hanches se pressent d’une manière plus vorace contre moi, impatientes au point d’en devenir incontrôlables. Il entre en moi d’une lenteur qui me rend complètement dingue. L’air me manque. Je m’embrase de l’intérieur, englouti sous un océan de désir bien trop fort pour être réfréné. Un gémissement extatique gronde depuis le fond de mon torse lorsqu’il atteint ce point si sensible dans ma chair. Mes yeux se ferment, enivrés par tout ce qui me submerge. Mes doigts se plantent dans l’herbe, y trouvant la seule prise qui me reste à portée de main. Le temps paraît se suspendre un bref instant. Juste assez pour que je m’imprègne de sa chaleur. De sa présence chaude contre moi, au plus profond de moi. Sa prise contre mon bassin s’accentue subitement. Ses hanches s’activent alors plus vivement. Jack se tend contre mon dos. Ses dents torturent mon épaule. Son membre se fraye sa place entre mes fesses, de plus en plus sauvage. Un sourire se forme sur mes lèvres, satisfait de le sentir laisser libre court au besoin animal qui œuvre dans son ventre. Le plaisir éclate dans mon être à chaque coup de butoir, de plus en plus vif, de plus en plus pressé. Cette folie envoûtante grimpe en intensité. Grossit et enfle, encore et encore. Elle m’emplit tout entier, encouragée par le rythme décousu de nos soupirs étouffés. L’air me manque cruellement. Ma paume vole devant moi pour se refermer sur mon érection et pour m’accorder la délivrance. Je perds pieds. Définitivement. Putain. Comment se fait-il que Jack me fasse cet effet aussi détonant ?