C'est la fête de trop ... | William

INSCRIT DEPUIS LE : 24/10/2019 MESSAGES : 84 POINTS : 1754

Si je ne suis pas devenu prêtre,
c'est à cause des vœux de chasteté.

William & Gabriel

Trente-et-un décembre, vingt-trois heures. Quoi de mieux que de commencer la nouvelle année dans une boîte de nuit ? Ne pas être seul, peut-être. Gabriel avait proposé à Jack de passer le nouvel an ensemble mais il avait "d'autres projets" avec son mec. El famoso Toto. Ce type, il ne pouvait pas le voir en peinture. Rien à voir avec de la jalousie mal placée. Juste qu'il était trop ... Hm ... Trop. Trop gentil. Trop poli. Trop attentionné. Trop chiant en fait. Il n'arrivait pas à comprendre comment Jack pouvait supporter un gars pareil. L'amour rend aveugle il paraît ... Mais surtout très con. Bref, ouais il avait un peu les nerfs de se retrouver en tête à tête avec lui-même ce soir. Cela dit, il ne comptait pas rentrer seul, c'était son objectif. Si son pote refusait d'être là, alors pourquoi il se gênerait pour s'envoyer en l'air hein ?

Il était encore tôt quand il passa le vigile à l'entrée mais pour l'occasion, la boîte avait ouvert à vingt-deux heures. L'obscurité de la salle principale, éclairée seulement par des jeux de lumière venant de la scène, lui fit plisser les yeux. La musique beaucoup trop forte, quant à elle, l'assourdissait. Il lui fallut quelques secondes d'adaptation pour se sentir à l'aise. Il y avait du monde. D'un rapide coup d’œil, il aperçu des jeunes, des moins jeunes et des trop vieux. Habituellement, hors prestation exceptionnelle comme cette nuit, c'était un endroit fréquenté par les plus de vingt-cinq ans. Au vu des minettes qui se déhanchaient déjà sur la piste, ce n'était pas le cas et il allait être ardu de trouver son bonheur tout en restant dans la légalité.

Ne pas être négatif et profiter de sa soirée. Gabriel avait tellement déprimé durant le repas de Noël qu'il ne voulait qu'une chose : Boire et trouver un ou une belle inconnue qui passera la nuit avec lui. Bon, cela faisait effectivement deux choses ... Mais étroitement liés, donc ça comptait pour un ! Tel un requin, il nagea dans la foule pour espérer rejoindre le bar. S'il s'arrêtait au milieu, il savait qu'il ne survivrait pas. La danse, ce n'était pas son truc. Alcoolisé un peu plus et vu qu'il était aussi sobre qu'une nonne, il devait remédier à cela. Enfin arrivé à destination, il commanda une bouteille de vodka. Faire les choses à moitié lui ? Jamais. Il paya et vint s'asseoir sur un tabouret, guettant d'éventuelles proies. Il y avait bien cette jeune femme, plus loin. La trentaine, tout au plus. Il l'observa un moment, sirotant le verre qu'il venait de se servir. Il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait et fatalement, il ne vit pas cette épaisse chevelure bouclée qui se trouvait à quelques pas de lui ...

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Gabriel & Will

C'est la fête de trop ... | William 3d0ca58a3d3395b179959ee522993fb7

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Une fois n'était pas coutume, ce soir, j'étais réellement de bonne humeur. Les fêtes de Noël passées avec mon adorable fils avaient sans doute été les pires de mon existence. Pourtant, j'avais fais mon maximum pour que cela se passe bien, mais évidemment, il n'avait pas été de cet avis. Résultat, j'étais plus qu'heureux qu'à présent tout cela soit derrière moi. Pour le nouvel an, pas question de recommencer un fiasco pareil. Non, ce soir, j'avais envie d'oublier toute cette merde et de m'amuser comme il se devait. Et rien de mieux pour ça qu'une soirée bien arrosée.

J'étais arrivé tôt, bien trop tôt, ne supportant de nouveau plus mon minable appartement, alors même que mon fils s'était éclipsé deux jours plus tôt pour aller vivre chez un de ses nouveaux potes. J'en avais largement profité pour faire le ménage et essayer d'investir correctement les lieux pour m'y sentir à l'aise, en vain. Alors, j'en était déjà à mon troisième cocktail bien entamé et mon esprit commençait à être bien échauffé. Assez pour faire tomber ma timidité habituelle auprès des femmes, pas assez pour que je ne puisse plus tenir une vraie conversation. L'état idéal. J'avais enchainé les verres en papillonnant à droite à gauche à la recherche d'une petite perle, puis j'avais commencé à danser pour me défouler. Et c'était le pied. Même avec la musique de merde de l'endroit, j'arrivais enfin à me détendre et à en oublier mes problèmes. Mon regard s'était naturellement laissé porté par une ou deux filles charmantes, mais rien de concluant pour le moment. Cela dit, je ne me laissais pas abattre, loin de là. Ce soir, je ne désirais que passer la nuit en charmante compagnie.

Ce fut en allant chercher mon quatrième verre et après avoir encore dansé un peu sur la piste que mes iris s'accrochèrent à une silhouette que je n'eu aucun mal à reconnaitre. Gabriel. La vision fut assez surprenante pour que je m'arrête dans ma course, mes yeux refusant de le quitter durant un bref instant. C'était lui, aucun doute possible, même avec les lumières de toutes les couleurs qui m'éclataient la rétine. Et en charmante compagnie, qui plus est. Je fronçais les sourcils sous la vision qui se déroulait à à peine quelques mètres de moi. Sans que je sache pourquoi, le voir rouler une pelle à une jeune femme se répercuta un peu trop dans ma tête, rallumant mon coeur que j'avais eu le temps d'oublier. Je refusais de comprendre le pourquoi du comment d'un tel ressenti. A la place, je me remis en mouvement, reprenant ma route vers le bar. Il fallait vraiment que je me trouve une fille ce soir.

(c) BlackCat

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William & Gabriel

Il aura fallu peu de temps à Gabriel pour aller voir cette femme qui semblait elle aussi intéressée. Quelques paroles furent échangées, assez pour connaître son nom et ses objectifs pour cette soirée. Ils partageaient les mêmes ... Coïncidence ? Oui, tout à fait. Cela lui suffisait pour se montrer un peu plus entreprenant, embrassant cette charmante chimère qu'il pensait ramener chez lui cette nuit. Il le pensait ouais. Avant, du coin de l’œil, d'apercevoir un visage familier qui le fixait. Tient donc ... Boucles d'Or en boîte de nuit, quelle surprenante surprise.

- Je reviens ...

Il délaissa un instant sa prétendante, poussé par la curiosité. Le scientifique avait du mal à réaliser que William aimait ce genre d'endroit. Depuis qu'il avait passé la nuit dans son canapé, ils s'étaient vaguement recroisés au détour des couloirs de la faculté. Des échanges ma foi fort neutres à base de "ça va ?" "Oui et toi ?" "Ouais..." avait alimentés leur relation. Rien de spectaculaire, effectivement. C'est pour cela qu'il décida d'aller à sa rencontre, pour savoir ce que valait un littéraire pompette. A part s'il prenait du jus de goyave en guise d'apéritif, là il ne pouvait plus rien pour lui. Gabriel se fraya un chemin jusqu'au bar, se retrouvant à ses côtés et faisant mine d'être étonné de le voir :

- Vous ici ? C'est marrant, j'étais persuadé que tu serais entrain de faire la "fête" avec un club de lecture ennuyeux ...

Un rire lui échappa ... La faute à la bouteille de vodka qu'il avait déjà bien entamé depuis. Il l'observa un instant avant de sourire.

- Toi aussi tu fêtes le nouvel an en solitaire ?

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Par miracle, je réussi au bout de deux minutes à attirer l'attention de la jolie barman. Grande, brune, une queue de cheval, une poitrine de rêve et le cul qui allait avec. Loin d'être un gros lourd, je lui sortis mon sourire le plus charmant en passant ma nouvelle commande, les yeux brillants d'excitation. Dommage qu'il y ai tant de monde ce soir, j'aurais pu tenter ma chance. Peut-être plus tard ? Lorsqu'elle me rendit mon sourire, suivi d'un joli clin d'oeil, je sus que je reviendrai, à un moment où à un autre. En attendant, comme les autres, j'attendais ma commande, les yeux rivés sur les doigts manucurés de la jeune femme, appuyés de mes bras contre le bar. L'envie furieuse d'une cigarette commença à me brûler les doigts, se mélangeant rudement avec le souvenir encore frais de mon collègue que je venais d'apercevoir. Je ne savais pas pourquoi d'un coup, je faisais une telle fixette dessus. Peut-être était-ce parce que j'étais frustré de ne plus réellement avoir eu de contact avec lui ses derniers temps, alors que notre relation avait démarré sur les chapeaux de roues ? Peut-être. Et pourtant, au delà de ça, je me repassais son baiser dans ma tête jusqu'à en avoir un frisson désagréable. Will, t'as vraiment besoin de te trouver une nana, vite.

Sauf que le destin en décida autrement. Une ombre apparu à ma gauche, me sortant brusquement de mes pensées. Je connaissais cette voix, même si elle était étouffée par la musique. Aussitôt, je tournais la tête à sa rencontre, le gratifiant d'un énorme sourire alors que son rire éclairait son visage. C'était la première fois que je voyais rire. Et à cet instant, ça me plaisait énormément.

Mon corps réagit avant mon cerveau. Je quittais le bar pour lui offrir une accolade digne de ce nom, lui donnant une tape dans le dos au passage, réellement heureux qu'il ai quitté sa compagne pour venir me trouver.

« Gab ! Ça fait plaisir de te voir ! »

Et évidemment, il ne s'était pas départi de son humour railleur. Je lui offris un rire en le relâchant enfin.

« Ouais, j'avais envie de me faire plaisir ce soir. Tu passes une bonne soirée ? »

Mes yeux ne le lâchaient plus tandis que j'étais tourné vers lui. Ma boisson fini par apparaitre comme par magie entre mes doigts. Je remerciais rapidement la serveuse.

« Je t'offre un verre ? »

(c) BlackCat

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Si je ne suis pas devenu prêtre,
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William & Gabriel

- Gab ! Ça fait plaisir de te voir !

Alors ... Stop. Wait a minute. L'accolade en mode câlin de deux grands amis ... Il ne l'avait pas vu venir. Gabriel cligna des yeux plusieurs fois avant de tapoter son dos, pas certain de comprendre ce geste. Ils se reculèrent enfin, un sourcil toujours arqué imprimé sur son visage. Bon, très bien, pourquoi pas ? Il était sûr à présent que ce n'était pas que du jus de goyave dans ses verres ...

- Ouais, j'avais envie de me faire plaisir ce soir. Tu passes une bonne soirée ?

Il jeta un rapide regard vers la femme qui l'attendait. Oui, plutôt bonne effectivement. Cela dit, peut-être pas assez pour s'être éloigné d'elle afin de parler à un prof' de Lettres. Étrange en y repensant.

- Je vois ça. Ouais, je viens d'arriver donc je te redis ça dans quelques heures ! Et toi ? T'as l'air d'être là depuis un moment non ?

En gros : "T'es pas mort mais quand même bien attaqué", en plus subtile. Gabriel lui donna un léger coup de coude pour appuyer son propos puis posa sa joue contre son poing lorsqu'il lui proposa de lui payer un verre. Sa bouteille était resté à la table de la demoiselle et il ne se voyait pas de refuser ... Se serait impoli voyons !

- Avec plaisir ... Je prendrai un TGV, ça fait longtemps tient !

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Il venait d'arriver et il avait déjà bien entamé la soirée avec la demoiselle l'attendant sagement à quelques mètres à peine. J'avouais être impressionné. Je ne manqua pas une miette du regard qu'il lui envoya, les yeux suivant leur échange avant de se reporter sur mon verre.

« Chanceux ! Depuis un moment ouais. Je commence à arrêter de compter les verres. »

Je lui offris un sourire mutin, d'autant plus alimenté par son coup de coude. Je n'allais pas mentir, l'alcool commençait à bien me monter à la tête, c'était peu de le dire. Néanmoins, il accepta vite mon invitation. Un TGV pour monsieur ! Je souris plus amplement. A nouveau, je rappelai la serveuse pour en commander deux, me laissant tenter par l'occasion. Un petit shoot, ça ne me ferait pas de mal !

« Deux TGV ! »

Mon sourire refusant de quitter mes lèvres, mon attention se tourna à nouveau vers Gab, dont le visage éclairé par les lumières de la salle le rendait encore plus perturbant que d'habitude.

« Alors, quoi de neuf, à part la jolie brune là-bas ? »

Cette fois, les boissons arrivèrent plus vite que mon cocktail. Les shooters glissèrent jusqu'à nos doigts. Je pris le mien, me tournant à nouveau vers lui pour trinquer.

« A cette soirée ! »

D'un geste, j'avalais le contenu du verre avant de le reposer, retenant une grimace du mieux que je le pu.

« Waouh ! Ça fait du bien par où ça passe. »

J'éloignais le verre, offrant un sourire à la serveuse avant de reposer mon attention sur mon cocktail, la gorge en feu.

(c) BlackCat

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William & Gabriel

- Chanceux ! Depuis un moment ouais. Je commence à arrêter de compter les verres.

Gabriel pouffa à sa réponse. Cela se voyait, il avait les yeux bien brillants. Il commanda deux TGV à sa grande surprise puisqu'il avait déjà un verre à peine entamé. Ce n'était pas pour lui déplaire, au contraire. Il se tourna pour lui faire face, s'accoudant au bar et faisant dos à la jeune femme.

- Alors, quoi de neuf, à part la jolie brune là-bas ?

Il haussa les épaules, le regardant dans les yeux. Il n'allait pas nier que Boucles d'or lui plaisait physiquement et quitte à passer une super soirée, pourquoi pas en sa présence ? C'était le moment ou jamais.

- Rien de bien neuf, à part peut-être un joli brun ? Et toi ?

Gabriel l'avait dans son collimateur depuis leur rencontre, sans pour autant insister, ne sachant pas ses préférences. Mais le verre et surtout le câlin l'aiguilla légèrement. Ce n'était certes pas cent pour-cent fiable, pourtant ça se tentait. Qui ne tente rien n'a rien hein ?

- A cette soirée ! Waouh ! Ça fait du bien par où ça passe.

Il en fit de même avec son shot, le vidant d'une traite et posant le contenant vide sur le bar. Ouais, c'était fort mais agréable comme sensation. Tout cela lui avait manqué ! Combien de mois venait-il passer sans sortir en boîte de nuit ? Depuis le coma de Néo, il avait du y aller une seule et unique fois. Donc effectivement, ça remontait à pas mal de temps ! Le gardien fit un signe à la demoiselle derrière le comptoir pour qu'elle remette le couvert.

- Je suis d'accord ! Mais il y a comme un goût de reviens-y ...

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Attends... Quoi ? Un instant, je restais silencieux face à sa répartie. Il parlait de qui là au juste ? Je failli m'étouffer avec ma propre salive, ne le lâchant pas des yeux pour autant. Celle-la, je ne m'y attendait pas le moins du monde. Alors il était... Pour les deux sexes ? Sûr de rien, je me contentais de prendre contenance et faire comme si de rien était, oubliant la chaleur brusquement montée à mon visage.

« Une ou deux demoiselles un peu plus loin. On verra bien ce que ça donne. »

D'un oeil, je m'assurais qu'elles soient toujours présentes là où je les avais vues la dernière fois. Une brune et une blonde, deux amies aussi attirantes que déjà bien alcoolisées. Mais bien vite, je reviens au brun presque collé à mes côtés qui commandait une autre tournée de shots. A croire que je n'arriverais pas à finir mon cocktail. Après tout, on avait qu'une vie.

Une nouvelle fois, les verres se présentèrent à nous. J'avalais le mien d'une traite, comme le premier, fermant cette fois les yeux pour avaler le contenu. La chaleur me monta d'un coup à la gorge. J'avais chaud. Vraiment chaud, là, maintenant. J'avais envie d'une clope et envie de danser. Sans pour autant le laisser retourner à sa belle brune. Un instant, j'hésitais. Gab était encore loin d'être dans le même état que moi. Et je voulais remédier à ça, quitte à prendre le risque d'avoir plus chaud encore. Les yeux brillants, je recommandais un dernier verre, tant que la serveuse avait encore la bouteille en main. En quelques secondes, l'alcool s'écoula dans le récipient, pour finir dans ma bouche. Celui-ci fut plus corsé encore que les autres, brûlant ma langue au passage. Ok, maintenant, je ne tenais plus en place.

Alors, comme un miracle, la musique se transforma tel un appel vers la piste. Un appel auquel je refusais de résister. Je voulais bouger et m'amuser. Avec lui à mes côtés. Ça faisait trop longtemps que je ne m'étais pas laissé aller !

« J'ai envie de danser, tu viens ? »

Aller viens Gab. Je ne lui laissais pas plus le temps de la réflexion, ni le choix, en fait, l'entrainant avec moi par le bras en reculant vers la piste, incapable de décrocher de ses yeux durant un long moment avant de me retourner pour l'emmener au centre. Une fois idéalement situé, je le relâchai avant de me tourner vers lui. Mes doigts glissèrent dans ma poche à la recherche de mes clopes. Il était interdit de fumer en dehors du coin fumeur, mais les règles, ça n'avait jamais été mon fort. Sans compter sur tous les gens qui fumaient déjà autour de nous. Alors, sûr de moi, j'allumais une cigarette, me grillant un peu plus la bouche et les poumons. Mon corps commença de lui-même à prendre le rythme de la musique. Et ça faisait un bien fou.

(c) BlackCat

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William & Gabriel

Gabriel n'était pas dupe. Malgré l'obscurité ambiante, il avait bien remarqué le rouge sur ses joues. Avait-il fait mouche ou l'alcool était le seul responsable ? Seul l'avenir lui répondra. Pour l'instant, il se contenta de sourire. Un sourire peut-être un peu trop prononcé pour être innocent.

- Une ou deux demoiselles un peu plus loin. On verra bien ce que ça donne.

Il suivit son regard pour voir un peu les femmes qui lui plaisaient. Plutôt pas mal, il avait bon goût. Ses yeux s'attardèrent sur la petite blonde qui lui semblait familière. Après quelques secondes de réflexion, son identité lui revint en mémoire : C'était elle aussi une collègue. Professeure en langue, elle n'avait pas la sienne dans la poche. Il l'avait déjà entendu parler de William, comme quoi c'était un dieu vivant. La concurrence était rude autour du petit nouveau mais Gabriel ne s'avouait jamais vaincu !

Son attention revint vers le bouclé, buvant son deuxième shot en même temps que lui. Il allait finir dans un sale état avant même que le compte à rebours de la nouvelle année démarre. Cela lui importait peu à vrai dire, il était ici pour ça. Il abandonna toute résolution de se calmer en voyant la troisième tournée débarquer. Le scientifique sourit, satisfait de la tournure que prenait sa soirée. Finalement, il avait toute ses chances avec le dico sur patte ! A peine le verre avalé, voilà que monsieur prenait la parole :

- J'ai envie de danser, tu viens ?

Il allait lui dire non mais il n'eut pas le temps. Il se fit entraîner contre son gré sur la piste de danse, grognant très légèrement :

- A ce que je vois, je n'ai pas vraiment le choix !

Gabriel cria plus qu'il ne parla tellement la musique était forte. Il l'aurait pu faire des pieds et des mains pour retourner au bar mais il se contenta de le fixer. William s'alluma une cigarette, en plein milieu de la salle, comme si le règlement lui passait au dessus. Puis son corps se mit à bouger, au rythme des basses qui faisaient trembler son cœur. Alors il abandonna. Il abandonna la femme de tout à l'heure. Il abandonna tout espoir de boire un autre verre. A quoi bon, alors qu'il pouvait allègrement s'enivrer de l'homme en face de lui ? Le gardien prit sa cigarette des mains, tirant dessus avant de lui murmurer à l'oreille :

- Tu joues à un jeu dangereux, William ...

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

La musique vibrait dans mon coeur autant que dans ma tête. Je n'avais même pas réagit lorsqu'il avait grogné, ça me passait complètement au dessus. Elle s'étirait dans mes membres, mes gestes, pour relâcher toute la tension accumulée, fortement aidé par mon taux d'alcool définitivement abusif. Mes yeux vissés sur Gabriel qui me faisait face, j'oubliais tout, jusqu'à même les demoiselles qui m'attendaient un peu plus loin. Lui, son regard, sa carrure, cette façon qu'il avait de me regarder à cet instant. Ce regard provoqua un long frisson le long de mon dos. Il ne bougeait pas. Pas encore, telle une statue au milieu de la piste et des gens se trémoussant tout comme moi. Je tirais sur ma cigarette, laissant le bout incandescant ce perdre le long de mes doigts avant qu'il ne me la vole pour la glisser entre ses lèvres. Je souris à nouveau, suivant le spectacle des yeux avant qu'il ne glisse quelques mots à mon oreille. Son souffle fit s'iriser mes poils sur ma nuque dans une sensation irrésistible, élargissant mon sourire. Pour ce qu'il dit, en revanche, j'avouais ne rien avoir entendu. La faute à la musique bien trop forte.

« Désolé, j'ai rien compris, répète un peu ?! »

Je lui offrais un regard désolé avant de reprendre ma cigarette pour tirer dessus à nouveau. Le fait qu'il ne danse pas m'agaçait en revanche fortement. Peut-être serait-il mieux en compagnie de l'autre brune pour arriver à se détendre ? Loin de m'avouer vaincu, je me rapprochais de lui un peu plus, calquant presque mon corps contre le sien pour l'encourager à m'imiter, réduisant presque à néant notre séparation. J'ai envie de te voir te lâcher, Gab.

(c) BlackCat

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William & Gabriel

- Désolé, j'ai rien compris, répète un peu ?!

Sa phrase d'accroche venait de tomber à l'eau. Un nouveau rire venait de franchir ses lèvres. Son qui restera piégé et sourd à cause du boom boom que déversaient les enceintes non loin. Tant pis. Gabriel, amusé, lui rendit sa clope après avoir pris une dernière taffe. Il n'allait pas se répéter et il se contenta de secouer la tête pour lui signifier que ce n'était rien. Cela dit, le rapprochement du littéraire le fit sourire davantage. Tient donc, Boucles d'or tentait des choses ? Intéressant ...

Il céda à la tentation, bien trop faible pour résister à une telle invitation. L'une de ses mains vint se poser sur sa taille, non pas timidement mais fermement. Tu veux jouer, on va jouer, se disait-il. Collant son bassin contre le sien, il suivit le rythme du plus jeune, dansant contre lui. Après tout, il avait le droit non ? William l'avait cherché, il devait à présent assumer ! Ses yeux de glace vinrent se plonger dans ceux du littéraire, se réchauffant presque instantanément. Comment ne pas fondre devant un tel minois ?

- Comment se fait-il que tu sois seul pour le nouvel an ?

Cette fois-ci, il avait parlé plus fort. Ses lèvres quittèrent son oreille une deuxième fois mais sa main qu'il avait glissé dans sa nuque pour le rapprocher resta immobile. Juste au cas où il voudrait lui répondre, bien évidemment. Non, c'était complètement faux. Gabriel profita de cette proximité pour remonter ses doigts dans ses boucles qu'il rêvait de toucher. Juste par curiosité, bien évidemment. Non, c'était encore une fois totalement faux. Ce qui était vrai, en revanche, c'était qu'il lui plaisait fortement. Et il lui faisait bien comprendre avec tous ses gestes ...

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Enfin, il se détendait. Guidé par mes gestes, Gabriel se laissait aller contre moi, en accord avec mon corps bouillonnant se déhanchant sur le rythme des basses assourdissantes. L'alcool me grillait le cerveau, anesthésiant mes sens un à un. Seule la cigarette faisait ressurgir ma raison. Elle intensifiait les papillons dans mon ventre, électrisait mon épiderme déjà affreusement sensible habituellement. Ou bien était-ce l'intensité du regard du scientifique qui provoquait tout ça ? Je n'aurais su le dire tellement tout me tournait la tête à cet instant même. Je ne réagit même pas, lorsque sa main investit ma taille. La chaleur de sa main accentua celle de mon corps en un coup. Je ne l'enlevais pas, fermant les yeux le temps de nouveaux mouvements, pour mieux les rouvrir sur les yeux azur du brun. Ses iris étaient grillées, gonflées par l'alcool, sans doute. Avec toutes ses lumières, il m'était devenu même impossible de retrouver le bleu de ses yeux.

Cette fois, ses paroles firent echo dans ma tête, invitant un sourire sur mon visage alors que je relevais mes prunelles à sa rencontre, profitant d'un faible moment de répit pour noyer un peu plus mon palais de nicotine. Ses doigts restèrent dans ma nuque, ils remontèrent dans mes cheveux. Un frisson m'électrisa des pieds à la tête. Putain. J'eu le faible réflexe, perdu entre la recherche de caresses plus appuyées et celle de chasser sa main de cet endroit bien trop sensible chez moi. J'en était à un stade où je n'en savais plus rien.

« Parait que je suis difficile. »

A mon tour de lui crier dans l'oreille, gardant un sourire mutin sur mon visage. Ma main libre s'invita sur son torse le temps de le repousser, me libérant de sa prise en me rappelant soudainement de mon verre oublié au bar.

« Je reviens ! »

Je lui confiais le reste de la cigarette après avoir tiré dessus, puis me glissait dans la foule, serpentant jusqu'au bar. Par miracle, mon verre était toujours là, m'attendant sagement. Un grand sourire s'imprima sur mon visage. Je repris le précieux liquide en main, retrouvant rapidement le goût délicieusement sucré. Mes yeux se posèrent naturellement sur la serveuse, qui m'offrit un nouveau sourire. J'eu un instant d'hésitation. Ce serait le moment idéal pour tenter le coup, mais quelque chose me retenait. Une tête brune, délaissée sur la piste. Le choix fut vite fait dans ma tête. J'embarquais mon verre en revenant sur la piste, buvant une nouvelle gorgée. Je retrouvais bien vite la carrure du professeur, un sourire aux lèvres. Je lui tendis mon verre, l'échangeant contre le bâtonnet toujours entre ses doigts.

(c) BlackCat

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William & Gabriel

Gabriel avait sentit son mouvement de tête lorsqu'il glissa sa main dans ses cheveux. Cela dit, il était difficile de l’interpréter. Voulait-il qu'il la retire ou au contraire, qu'il la laisse ? Dans le doute, il garda ses doigts immobiles, emmêlés dans ses boucles.

- Parait que je suis difficile.

C'était sa réplique ça ! Un sourcil s'arqua quand il le repoussa d'une main sur son torse, l'éloignant de ce corps qu'il commençait à fortement apprécier. Monsieur commençait-il à ne plus assumer ? Dommage. Avec l'alcool, Gabriel pensait que ça aurait été simple mais il fallait croire que non. Il se retrouva bien vite seul, une cigarette à la main, en plein milieu de la piste de danse. Le "Je reviens" qu'il semblait deviner sur ses lèvres le rassura un peu mais pas complètement non plus. Un long soupir lui échappa. Difficile ouais ... Surtout à comprendre.

Le scientifique observa sa cible au bar avant de ne plus l'avoir en visu à cause d'un groupe de jeunes lui bouchant la vue. Bon, il valait le coup d'attendre un peu non ? Et il avait eu raison. Boucles d'or était de retour quelques instants plus tard, un verre à la main. Verre qu'il lui refourgua par la même occasion. C'était un habitué de ce genre de situation ... Et vu que le cocktail ressemblait énormément à celui qu'il avait commandé avant les shots, il était à peu près sûr de son coup. William lui occupait les mains pour ne pas qu'il revienne à la charge. Technique sournoise qui ne marchait plus sur Gabriel depuis un moment. Tu croyais vraiment m'avoir aussi facilement ?

D'un habile tour de passe-passe, le verre retourna dans la menotte de libre du littéraire, laissant les siennes totalement inoccupées. Ben ouais, lui aussi il en avait deux, la nature était bien faite non ? Il se rapprocha de nouveau, un sourire amusé gravé sur son faciès. Une main reprit sa place le long de sa taille, l'attirant contre lui tandis que l'autre glissa dans sa poche arrière, là où se trouvait le paquet de clope. Le geste dura suffisamment longtemps pour le faire réagir mais pas assez pour en profiter pleinement ... Ils avaient le temps, de toute manière. Sans sortir la boîte rectangulaire, il prit seulement une cigarette ainsi que de quoi l'allumer. William avait un bon matos ... Et il ne parlait pas du briquet.

- Je t'en pique une !

Un clin d’œil plus tard, il grilla la tige toxique qu'il glissa entre ses lèvres. Il s'était légèrement éloigné, son but n'étant pas de le faire fuir ... Mais de l'apprivoiser.

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Le reste de nicotine mourra entre mes lèvres avant que je ne récupère mon verre sans vraiment comprendre comment. Mes yeux glissèrent sur le visage du scientifique, découvrant son sourire amusé. C'était bien la première fois que je le voyais, celui-la. Qui aurait cru qu'un homme si... froid, se métamorphoserait juste sous mon regard ? Plaisante surprise. Bien que cela me laissait plus perturbé qu'auparavant. Gabriel était un mystère à résoudre. Dans toute sa complexité. Ça me plaisait beaucoup trop à cet instant pour que je résiste au petit jeu qu'il m'offrait.

Sa main m'entoura à nouveau, soufflant l'air de mes poumons de retrouver sa proximité aussi rapidement. Je restais stoïque en sentant sa main libre investir ma poche arrière, oubliant un instant que c'était là que j'avais remit mon paquet de clopes. Mes iris le percutèrent à nouveau, durant ce moment qu'il fit durer. Ou bien était-ce juste moi et l'alcool qui avait cette impression déroutante ? Il en ressorti finalement. Mes yeux accrochèrent la cigarette entre ses doigts, puis entre ses lèvres. Mes sourcils frémirent, incertain devant cette scène provoquant un nouveau torrent de chaleur jusqu'à mes joues. Est-ce qu'il venait de me faire un clin d'oeil ? Je lui rendis un sourire mutin, que je préféra dissimuler dans mon verre, à l'abri d'une nouvelle gorgée d'alcool salvatrice. De l'alcool, toujours plus d'alcool. L'instant suivant, je me débarrassais de ma cigarette pour lui piquer la sienne, sans pour autant débarrasser ses doigts de la tige. Mes lèvres narguèrent ses doigts le temps que je tire dessus, retenant la fumée un instant le temps de lui rendre sa liberté. Mes iris ne tardèrent pas à plonger à nouveau dans leur jumelles. Envie de jouer Gab ? Rien de mieux pour fêter le nouvel an.

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Let's get drunk tonight

William & Gabriel

Gabriel perdait pied. L'alcool. La musique entraînante. Ses lèvres si près de ses doigts qui le narguaient impunément. Et ce regard. S'il n'avait pas ce petit doute envers les réelles envies du bouclé, ils seraient déjà chez lui à fêter cette nouvelle année à sa manière. Il devait découvrir ce qu'il voulait. Il reprit sa main pour fumer à son tour, sans le lâcher des yeux avant de retourner au creux de son oreille. Il parla fort, pour être sûr d'être entendu cette fois-ci :

- T'es sacrément dangereux toi ... T'en es conscient, au moins ?

Un rire refit surface, dont le souffle alla taquiner sa peau. Il resta quelques secondes près de lui avant de se reculer, juste assez pour voir son visage. Ses yeux accrochèrent le verre encore bien plein. Il lâcha sa taille pour le prendre et le vider d'une traite, donnant ensuite le contenant à un type qui passait par là, trop brûlé pour réagir. De sa main libre, il empoigna la chemise de William, l'entraînant vers le bar sans lui laisser le choix de le suivre. Tu n'allais pas t'en sortir comme ça, mon coco ...

D'un signe du doigt, il interpella la serveuse et mima ce qu'il voulait, ne voulant pas hurler par dessus le comptoir. Il n'eut pas de mal à se faire comprendre car elle hocha la tête et partie préparer sa commande.

- Passons aux choses sérieuses maintenant !

Fini les cocktails sucrés. Place à bien plus amusant. Gabriel s'accouda au bar, lui souriant puis vit ce qu'il avait demandé arriver. Un rail de shots. Il allait voir si le littéraire pouvait tenir la cadence. Une "simple" formalité, en somme. Il arbora un air de défi, montrant les boissons du menton. Ne me déçois pas, Boucles d'or ...

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Je vis son rire se peindre sur son visage avant de réellement entendre ses paroles. Un décalage de plus en plus puissant commençait à se faire entre mes sens totalement grillés. Trop d'alcool ou bien pas assez, je ne savais pas encore. Toujours était-il que mon sourire se marqua plus franchement sur mes lèvres, mes dents martyrisant l'une d'elle. Dangereux ? Rien que ça ? Je n'eu même pas le temps de répondre quoi que ce soit que le brun me vola pour verre pour le vider d'une traite. La vision de son cou étendu pendant qu'il avalait, de sa pomme d'Adam faisant un aller-retour m'électrisa totalement. Merde. J'étais totalement incapable de réfléchir correctement. Docilement, je suivis le mouvement alors qu'il m'entraina à sa suite vers le bar.

J'en profitais pour souffler un peu coup une fois appuyé contre le bois. J'avais besoin d'air. D'une petite pause, le temps que mes neurones se remettent en place. Et j'avais chaud bordel. Beaucoup trop chaud. Encore un peu et je me débarrassais de mon t-shirt, devenu d'un coup bien trop encombrant pour ma peau devenue sensible au moins contact. Dans un réflexe, je glissais ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière avant de fouiller dans ma poche à la recherche d'un précieux élastique. En priant pour qu'il soit toujours au fond, évidemment. Le trésor apparu dans ma main comme par miracle. Rapidement, je rassemblais mes cheveux dans une main pour les attacher. Oh my godness c'était tellement mieux comme ça.

Et c'est seulement à cet instant là que mes yeux se posèrent à nouveau sur le bar. Un rail de shots. Oh my god. J'adressa un regard au brun, peu sur de mon coup. Mais face à cet air de défi, mon ego en prit un coup. Non, je n'allais pas laisser passer ça. Hors de question. Pourquoi fallait-il que je déteste à ce point perdre un défi ? Je me redressa sur le bar, lui renvoyant son sourire. Ce mec... Ce mec allait me faire crever. Ce soir même. Je pris une inspiration salvatrice en attirant à nouveau l'attention de la serveuse pour qu'elle rajoute un peu de citron. La tequila sans citron, ça ne passerait pas, je le savais avant même d'enquiller le premier verre. Les morceaux firent leur apparition à la suite de la chaine. Parfait. Un dernier regard à Gab avant qu'enfin, mes doigts agrippent le premier verre. Je les avalais à la chaine sans prendre la moindre pause, claquant le dernier avec enthousiasme avant d'enfourner le citron dans ma bouche à la suite. Oh my god. Je toussais un peu, tentant d'oublier ma gorge en feu et mon estomac avec. J'allais le sentir passer. D'un signe, je commanda la même chose à la serveuse, qui remit le couvert. A nouveau, mes yeux glissèrent vers le scientifique alors que je glissais discrètement un autre bout d'agrume dans ma bouche. Your turn darling.

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Let's get drunk tonight

William & Gabriel

Les verres s’enchaînèrent, tombant un à un, claquant contre le bois abîmé du bar. Le dernier vacilla et avant même qu'il ne retrouve son équilibre, il fut de nouveau plein. Gabriel n'arrivait plus à suivre ce qu'il se passait autour de lui. Tout tournait. Il se retint au comptoir, prenant quelques instants pour se ressaisir. Ne pas fermer les yeux, c'était la règle pour ne pas finir la tête dans la cuvette sale des toilettes. Son regard se posa sur William et il remarqua que maintenant ses cheveux attachés, laissant son cou à découvert. Il s'attarda sur ce délicieux détail avant de parcourir son visage. Il tenait la distance, le con.

Mais le scientifique avait de la ressource, il ne s'avouait pas encore vaincu. Tant qu'il était conscient, il pouvait boire ! Il allait amèrement le regretter le lendemain mais comme disait le diction : "On a qu'une putain de vie". Surtout que la sienne était naze alors merde ! Quelque chose attira son attention, le faisant délaisser le rail de shots qui attendait d'être bu. Ce quelque chose n'était qu'un vulgaire bout de citron. Qui, cependant coincé entre les lèvres de William, devenait tout de suite plus intéressant. Une invitation, mon cher ?

Il combla l'espace les séparant d'un pas, rendant leur proximité presque insoutenable. La chaleur, l'alcool, le bruit et cette tension entre eux ... Un mélange détonnant prêt à exploser d'une seconde à l'autre. La respiration légèrement saccadée par l'excitation, Gabriel effleura son cou de son index tout en le fixant droit dans les yeux. Il fouilla un instant son regard pour y trouver une approbation avant de craquer. Tant pis, le bouclé l'avait de toute manière poussé à bout. Your fault ...

Ses lèvres rentrèrent en contact avec les siennes, dans une caresse non appuyée. Sa main, par contre, se posa fermement sur sa nuque. Il se fit violence pour contenir ses gestes, glissant simplement sa langue le long de sa comparse afin de récupérer l'agrume entre ses dents. Un baiser fade malgré l'acidité du citron qui parcourait ses papilles. Juste un simple aperçu de quoi il était capable pour remporter un à un les défis. D'un air satisfait, il croqua le morceau jaune avant de le lâcher.

- Une autre tournée, Monsieur Hunt ?

Comme si de rien était, il retourna à sa place, comptant bien lui rendre la pareille avec la même technique.

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Gabriel était décidemment tout aussi tétu que moi. Il enchaina les verres à son tour, ne s'arrêtant dans la manoeuvre que lorsque le dernier fut retourné contre le bar. Je l'observais à la dérobée, me mordant les doigts en constatant qu'il avait tenu le coup autant que moi. Puis, ses yeux s'accrochèrent à moi. Il réduit à néant la distance instaurée entre nous. Enfin, ses iris se posèrent sur le citron attendant sagement entre mes lèvres. Je me retins de sourire, galvanisé par son doigt glissant le long de mon cou alors que son regard ne me lâchait plus. Je ne scia pas, le laissant approcher, les lèvres mi-closes. Sa main dans ma nuque intensifia mes frissons alors que ses lèvres se posèrent sur les miennes. Sa langue effleura la mienne avec bien trop de retenue à mon goût. Elle appelait la mienne voracement, avec une violence que j'eu un mal fou à retenir. Il était... Le diable en personne bordel. Je ne craquais pas, reprenant contenance en léchant mes lèvres tandis qu'il s'éloignait à nouveau. Cette tentation était bien trop enivrante. Et je ne répondais plus de grand chose à l'heure actuelle.

« La dernière. On partage. Après on y retourne. »

Parce que oui, je crevais de nouveau d'envie de danser, horriblement frustré par ce baiser qui n'en était même pas un. La chaleur m'étouffait à nouveau. J'avais besoin de relâcher tout ça. Je m'accrochais au bar, soufflant un bon coup avant de m'enquiller la moitié des verres présents, achevant la manoeuvre à l'aide du citron. Oh bordel, ce serait la ligne de trop pour moi, c'était certain. Je frappais du poing sur la table, avalant difficilement l'alcool pure. Il me monta violemment à la tête. S'en était fini de mon cerveau.

Je reposa les yeux sur Gab ayant déjà fini sa partie. Mes iris accrochèrent l'agrume entre ses dents, attendant sagement. Toujours cette étincelle de défi au fond de ses yeux. Cette fois, je ne résisterais pas à la tentation. Je n'étais plus en état de le faire, de toute façon. Je brisa la distance entre nous, glissant ma langue sur mes lèvres en m'emparant de sa nuque pour l'empêcher de fuir. Doucement, j'approchais, parcourant l'une de ses lippes du bout de ma langue avant de m'imposer plus franchement à la rencontre du bout de fruit. Je le lui vola, une fraction de seconde avant que mes lèvres se marient fougueusement aux siennes. Un vrai baiser, digne de ce nom, à des années lumières de celui qu'il avait offert. Ma langue caressa la sienne avec ferveur et lenteur. Mes yeux se fermèrent par automatisme. Un véritable feu d'artifices explosa le long de mon corps, se répercutant dans mon crâne avec force. Putain. Je m'accrochais à lui avec impulsivité, me serrant contre son torse. Le mélange d'alcool, de nicotine, de citron, de frustration, tout cela me fit perdre la tête dans un baiser horriblement sensuel. A m'en faire complètement perdre pieds. A provoquer un courant électrique si fort le long de mon corps qu'il se répercuta dans mes jambes qui menaçaient de ne plus me retenir. Juste en un baiser. Puis, enfin, je le relâchais en un sourire victorieux, crachant le reste de fruit. Ça, c'est un vrai baiser, Gab.

Je gardais mon sourire en le tirant à ma suite. Je voulais danser. Je voulais me perdre contre lui et encore sentir la caresse de sa bouche, me sentir à l'unisson avec lui et les basses tambourinant dans mon âme.

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Let's get drunk tonight

William & Gabriel

- La dernière. On partage. Après on y retourne.

Retourner où ? Gabriel avait du mal à réfléchir à l'heure actuelle et n'en avait tout bonnement pas envie. Il haussa les épaules quand il lui proposa de partager. C'était une bonne idée, pas sûr qu'il aurait survécu à une ligne entière. Il prit son courage à deux mains, buvant sa moitié sans ciller même si l'alcool avait totalement anesthésié sa gorge et ses neurones. La chaleur l'envahissant lui fit enlever le premier bouton de sa chemise. Il étouffait. Littéralement. Cela dit, il ne perdit pas son objectif de vue, prenant à son tour un bout d'agrume entre ses lèvres. La réponse de son collègue, loin d'être timide, arriva rapidement. Il récupéra le fruit, non sans voir taquiner sa bouche en premier lieu mais il ne s'arrêta pas là. Il l'embrassa avec vigueur, se collant contre lui de manière indécente. Très bien ... Il avait compris le message là.

Le monde autour de lui n'existait plus. Il n'y avait plus qu'eux. Tant pis si cela choquait, indignait, répugnait ... Il s'en foutait royalement. Gabriel participa au baiser, sa langue jouant avec la sienne dans une danse lente mais sulfureuse. Son bras l'entoura, sa main se perdit de nouveau dans ses boucles brunes. Il mordit sa lèvre inférieure, exprimant toute sa retenue depuis bien trop longtemps. Son corps en réclamait plus, le réclamait. Lui et personne d'autre. Une foule de sensation agréable s'empara du scientifique, il ne les refoula pas et les fit transparaître dans ce baiser fougueux. A contre cœur, à bout de souffle, il dû rompre cet échange qui le laissa coi une poignée de secondes. 1 partout, la balle au centre ...

Gabriel ne tenta même plus de montrer son désaccord pour retourner sur la piste de danse. Il n'en avait tout simplement plus les capacités. Ses tempes palpitaient furieusement au rythme de la musique. Sa bouche brûlait encore de leur baiser. Il ne savait pas quelle heure il était, ni où il était. Il vivait seulement le moment présent. Il n'arrivait même plus à distinguer quoique ce soit, mis à part l'homme en face de lui. Et c'est tout ce qui comptait, finalement. Le Gardien captura à nouveau ses lèvres avant de glisser les siennes dans son cou, laissant une marque rouge caractéristique. Il dévora sa peau fine puis celle plus charnue de sa bouche. Tout lui tournait. Il ne savait pas combien de temps il tiendrait encore debout, même avec William comme garde-fou.

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

A peine arrivés sur la piste, Gab reprit ma bouche sans attendre, la dévorant avec une intensité renversante. Il ne la quitta que le temps de venir se perdre dans mon cou, exerçant une pression bien trop étourdissante pour ma pauvre raison qui c'était fait la malle il y a longtemps. Je laissais échapper un gémissement rauque, mordant ma lèvre jusqu'à sentir un nouveau goût sur ma bouche. Qu'est-ce que c'était ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais il m'envahi, bientôt volé par la langue du brun se perdant de nouveau contre la mienne. Il était affamé. Au moins autant que moi. Embrasé par la musique, la chaleur horrible, je me pressais contre lui avec une ardeur démesurée. Je frémissais de tout mon être entre ses larges mains. C'est seulement lorsque mon souffle fut à bout que je mis fin à notre étreinte. Mes iris brillantes rencontrèrent les siennes avant de tomber sur ses lèvres que je caressais du bout du pouce. Je n'avais plus aucune idée de ce qui se passait. Juste la brûlure de sa bouche, la chaleur de son corps contre le mien, tout ça me menait droit vers un nuage de bien être délectable. Je fini par me retourner, lui offrant mon dos et mon bassin que je collais au plus près du sien. Mes gestes étaient portés par la musique, plus rien n'avait d'importance à part mon âme résonnant avec force contre la sienne. Je flottais dans un océan d'ivresse, droit vers les étoiles.

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Let's get drunk tonight

William & Gabriel

Gabriel n'était plus. L'homme de contrôle avait tout bonnement disparu. Lui qui détestait se laisser aller venait de croquer allègrement dans la pomme du vice. Et que Dieu aille se faire foutre ! L'alcool faisait resurgir ce qu'il était vraiment. Ce qu'il cachait derrière son masque de glace. Un être dénué de sens moral, aux mœurs blasphématoires. Bancal. Instable. Il avait toujours œuvré pour enfouir cette partie de lui au plus profond de son âme mais parfois, elle éclatait et ne repartait qu'une fois satisfaite. Plus rien n'avait d'importance à cet instant sauf ce corps collé contre lui. Il en avait presque oublié son propre nom. La chaleur omniprésente parasitait son esprit, la musique l'entêtait. Incapable de réfléchir, il glissait dangereusement de l'autre côté de la barrière qui le maintenait à flot. Tel un funambule malchanceux, il perdait l'équilibre et savait pertinemment qu'aucun filet n'allait retenir sa chute. Alors, les bras en croix, il se laissa tomber. Juste une fois. Juste cette nuit.

Ses mains glissèrent le long de sa taille avant de se perdre sur son torse. Caresses appuyées, limite indécentes. Elle parcoururent, envieuses, chaque centimètre carré de tissu qui le séparait de sa peau nue. Cela le frustrait, l'énervait. Alors l'une d'entre elle se glissa insidieusement sous le haut du bouclé, à la recherche d'un réel contact tandis que l'autre maintenait fermement son bassin contre le sien. Plus de fuite possible. Plus de retour en arrière envisageable. Ses doigts découvraient avec délectation cette douce parcelle de chair qu'il marqua de son empreinte. Ses lèvres, quant à elles, ne restèrent pas inactivent très longtemps. Elles vinrent taquiner son cou, sa mâchoire ... Tout ce qui était à leur portée. Son souffle, bien plus rauque que tout à l'heure, témoignait de l'impact des gestes de son collègue. Collègue qui, d'ailleurs, semblait lui aussi bien loin de ce qu'il montrait au quotidien. Alors, Boucles d'Or, jusqu'où iras-tu ce soir avec moi ?

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Les gestes du professeur s'intensifient à mon encontre. Ma peau frissonne sous son contact, sous ses caresses traversant finalement mon torse. S'il le pouvait, nul doute qu'il m'aurait déjà débarrasser de mon haut à l'instant même, ici, au beau milieu de la piste. Les battements de mon coeur galopent, de plus en plus vite, provoquant de fins soupirs s'échappant de mes lèvres entrouvertes. Je cherche mon air, je crève de chaud, mais pour autant, je ne me séparerais de lui pour rien au monde. Sa bouche dans mon cou provoque un frisson violent que je n'ai plus la force de retenir. Mes mains s'accrochent à lui, elles cherchent leur prise sur son corps irradiant dans mon dos. Un gémissement rauque traverse ma bouche déjà envahie du goût de mon sang. Je souris en le sentant se presser contre mes fesses. Ni lui ni moi ne sommes plus en état de réaliser ce qui se passe. L'endroit où nous sommes, la musique, les personnes qui dansent autour de nous. Tout cela se confond dans un océan vague et bien trop flou pour que je puisse encore le distinguer. Son envie, en revanche, elle m'agrippe, elle me tire vers lui avec force. Elle refuse de me lâcher. J'ai tout oublié de comment est-ce qu'on en est arrivé là, seule sa langue se frayant un passage le long de la peau hypersensible de mon cou me fait me maintenir vivant. Je sombre entre ses bras, à la fois euphorique et anesthésié. Il me fera perdre l'esprit.

Guidé par la frustration qui enserre mes reins, je fini par me retourner une nouvelle fois. Ma bouche fond contre la sienne, affamée, désireuse d'autre chose. L'envie de le sentir contre moi, de le voir frémir sous ma langue dévalant son cou se fait de plus en plus invasive sous mon crâne. Mes dents mordillent son lobe avec lenteur, mon souffle chaud se perd au creux de son oreille avant que ma langue ne dévale sa jugulaire. Je n'ai plus conscience de ce que je fais, me laissant guider par l'envie brûlante de savoir jusqu'où je peux le mener, rien qu'avec ma bouche.

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Let's get drunk tonight

William & Gabriel

Il s'était retourné. Gabriel n'en prit conscience que lorsque ses lèvres furent de nouveau assaillies par celles du littéraire. Un baiser fougueux, loin de celui sensuel de tout à l'heure. Ils avaient dépassé cette étape depuis un bail. Ils ne se cherchaient plus, ils s'étaient trouvés. Maintenant, c'était au premier qui craquera sous l'impatience de l'autre. Et de la patience, le Gardien n'en avait jamais vraiment eu. Un soupir lui échappa quand il sentit ce souffle dans son oreille et surtout cette langue qui torturait son cou. Fou. Il devenait complètement fou. Il planta son regard dans le sien. Ses iris d'habitude glacées s'étaient métamorphosées sous l'impact de ses pupilles dilatées par l'alcool et le désir. Deux sphères noires, à l'instar d'un prédateur prêt à s'abattre sur sa proie. Rien ne pouvait l'arrêter. Rien, à part peut-être ...

3 ... 2 ... 1 ... BONNE ANNÉE !

Maudit soit ce compte à rebours qui créa un immense mouvement de foule ! Bousculé par cette masse humaine, noyé sous ces corps fiévreux fêtant 2020 comme il se devait, Gabriel fut projeté à des années lumières de Boucles d'Or. Des gens le serrèrent dans leurs bras, l'embrassaient, lui criaient les paroles habituelles de ce moment mais surtout, l'éloignaient de plus en plus de la piste de danse. Un peu sonné et clairement pas en état de lutter, il se laissa porter par le courant. Tout tournait et si ce manège continuait encore ne serait-ce qu'une minute de plus, il ne donnait pas cher de son estomac. Par chance, il réussit à s'extirper de ce capharnaüm, rencontrant avec bonheur une banquette libre. Une fois assis, il se remit un peu de cet ascenseur émotionnel avant de parcourir la salle obscure des yeux. De là où il était, impossible d'apercevoir quoique ce soit. William avait disparu de son champ de vision. Se lever et partir à sa recherche était légèrement trop prématuré ... Il fallait d'abord qu'il contrôle ses nausées. Bon ok, Gabriel avait abusé sur les shots, il s'en mordait les doigts maintenant. Il décida d'abandonner pour l'instant, allant prendre l'air pour ne pas se vider sur la moquette ringarde de la boîte. La fraîcheur de la nuit lui fit comme un électro-choc et il dût se retenir au mur pour ne pas perdre l'équilibre. Pitoyable. Allez, cinq petites minutes de répit avant de retourner en enfer. Hors de question qu'il rentre bredouille ce soir !

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Gabriel & Will

Autant vive que ivre, sur la piste de danse

Le sentir sur le point de craquer sous mes gestes me rendit plus extatique encore. Un sourire nargua mes lèvres juste au moment où ses yeux croisèrent les miens. Une fraction de seconde, avant que le nouvel an ne résonne autour de nous. Ni lui ni moi étions encore capable de réagir correctement face à ce qui se produisit. En un instant, Gabriel disparu de mon champ de vision, remplacé par une foule de personnes se pressant et s'embrassant avec ferveur pour fêter la nouvelle année. J'eu un vague sourire, entrainé par l'effervescence de la foule, jusqu'à ce que mes lèvres ne soient à nouveau happées sans que j'ai le temps de réagir. Elles n'avaient rien à voir avec la bouche de mon professeur, ses lèvres. Elles étaient pulpeuses, inconnues et diablement excitante. Sans même réellement le vouloir, je me retrouvais à serrer contre moi un corps que je devinais comme celui d'une jeune femme, aux antipodes du corps du brun. C'est seulement lorsque je relâchais enfin sa bouche que je réalisais. C'était la blonde de tout à l'heure. Je crois. Mon cerveau ne chercha pas plus loin. Mon corps non plus. Frustré et brûlant, je la pressais contre moi avec force, me laissant emporté à sa suite à peine quelques minutes plus tard. Retrouver le froid de l'extérieur n'eu même pas la capacité de me faire désaouler. Vomir, en revanche, ce fut une autre histoire. Heureusement, cela n'entacha clairement pas ma cavalière de m'embrasser dès que je fus à nouveau en état de marcher. J'eu une faible pensée pour le scientifique, qui s'envola d'elle-même sous l'effet de l'alcool beaucoup trop présent dans mes veines. Demain, je regretterais. Demain, je ne me souviendrais de rien.

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Sujet: Re: C'est la fête de trop ... | William

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C'est la fête de trop ... | William

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