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 Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles

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MessageSujet: Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles   Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles EmptyMer 25 Mai - 22:17



Et si on jouait à Chat ?
ft. Nevaeh & Miles۰  


Ce n'était pas mon premier jour de stage à l'hôpital, pourtant il y avait quelque chose de différent. Comme chaque jour, je me rendais dans la salle que l'on m'indiquait et je suivais un psychiatre tout au long de la journée. La routine. Pourtant, j'avais ce sentiment étrange que quelque chose allait se produire, qu'il y avait quelque chose d'étrange, de nouveau dans les couloirs et cette sensation se répéta à plusieurs reprises pour je ne sais quelle raison. Comme d'habitude, je me contentais de me taire et d'observer, de poser des questions de temps à autre et de bien évidement rester le plus attentif possible et de ne pas me laisser distraire par un simple présage. Je n'osais pas demander si quoi que ce soit avait changer, de peur que je devienne à mon tour l'un de leurs nombreux patients.

La matinée se passa bien, j'avais eu l'occasion de faire quelques rapports de patients dont le cas était assez simple, tout en étant encadré par mon supérieur, mais il me confia même que je m'en sortais relativement bien. Après tous, écouter les problèmes des autres était la seule chose que je savais faire de bien dans ma vie. Et encore, je m'en servais parfois contre eux afin de subvenir à mes propres besoins.

Ce fut seulement durant la pause de midi que je remarquais ce qui avait changé. J'étais assis seul à la table de la cantine tout en mangeant le reste de pâtes de la veille, alors que je dégustais mon petit plat, une jeune fille entra dans la pièce, me tourna d'abord le dos, je ne la reconnus pas, elle avait de long cheveux bruns, je l'observais de dos. Puis elle se tourna vers moi, je baissai vite les yeux, me replongeant sur mon plat, enroulant quelques spaghettis autour de ma fourchette. Son visage, assez jeune me disait quelque chose et j'étais presque persuadé que c'était une élève de ma fac. Pourtant je ne me souvenais pas que celle-ci était... Une gardienne, peut-être que je ne l'avais jamais remarquée car je ne l'avais jamais approchée d'aussi près, mais cela me paru étrange, j'avais un odorat particulièrement pointu pour ces choses là. Je relevais la tête, elle était toujours face à moi. A moins que... La deuxième solution possible était qu'elle ignorait encore qui elle était mais qu'elle n'allait pas tarder à le savoir. Me sentait-elle ? Ou bien peut-être était-ce une nouvelle employée ? Je me risquais tout de même à la question afin de savoir qui elle était.
Excuse-moi, tu es étudiante en psycho ? Il me semble t'avoir déjà vue en cours... 

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MessageSujet: Re: Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles   Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles EmptyVen 27 Mai - 22:48




Et si on jouait à Chat ?

Nevaeh Grims - Miles A. Zuriasuge

"Une seule timidité nous est commune : nous n'osons pas ouvertement avoir besoin les uns des autres."







Cette nuit, c'était encore moi qui avait couché ma petite soeur, âgée de sept ans, qui avait peur de faire des cauchemars. Ca fait deux ans qu'elle est arrivée dans ma famille d'accueil, et à vingt-deux ans, j'habite encore chez mes parents adoptifs. Etrange ? Mouais, c'est juste que c'est plus pratique par rapport à mes études, et je ne veux pas laisser ma petite Odélia toute seule, je veux pas qu'elle subisse la même chose que moi, je veux que malgré ce qu'elle a vécu, soit l'accident qui a tué ses parents, elle s'affirme, et qu'elle ne fasse pas la timide. Quitte à ce qu'elle ait un fort caractère, au moins elle ne se laissera pas marcher sur les pieds comme moi.

J'étais restée, mais pas très longtemps, puisqu'il a fallu que je parte à la caserne. Et oui, j'étais de garde cette nuit, étant pompier,  et puisque j'ai été appelée, j'ai dû m'y rendre. Accident de la route... Deux blessés graves, mais pas de mort. C'était déjà pas mal. Après cette intervention qui avait bien duré trois heures, on est rentré, et je suis restée jusqu'à la fin de ma garde, soit quatre heures du matin. Nuit courte, étant donné qu'à huit heures, je devais me rendre à l'hôpital pour mon stage par rapport à mes études. Premier jour de stage pour moi, d'ailleurs... Pourquoi ? Parce que j'avais refusé de le faire plus tôt. Je ne me sentais pas prête tout bêtement. Bah oui, je reste atteinte d'une timidité extrême, même si je la combat comme peu de gens. J'en ai marre d'être comme ça, de rougir pour rien dès qu'on me parle, d'observer les gens mais d'avoir du mal à regarder dans les yeux... Voire d'être dans l'incapacité de le faire ! Je me sens tellement faible, et j'en ai horreur, j'ai horreur de ce sentiment. Clairement, je fais tout pour changer, pour réussir à vaincre ce sentiment. Bon déjà, quand je revêts mon uniforme de pompier, cette timidité s'envole, je ne comprends pas, mais c'est tant mieux. Maintenant, il faut que j'arrive à être aussi sûre de moi en dehors de mon boulot.

Et le fait d'être avec d'autres étudiants, ça me stresse. Parce qu'eux sont sûrs d'eux, qu'ils vont sans doute se moquer, parce qu'une étudiante en psychologie atteinte de timidité maladive, c'est pas crédible. Finalement, ils m'ont intégrée dans la partie réservée à la psychiatrie, mais où il n'y a pas beaucoup d'élèves. Tant mieux. On doit être trois ou quatre à tout casser ici. Bizarrement, avec les patients je n'ai pas le même comportement. Je sais qu'ils ont besoin d'aide, comme moi, et je sais que je peux les aider. Parce qu'ils leur faut quelqu'un, et puis c'est tout. J'ai passé ma matinée à suivre un psychiatre donc, qui m'a d'abord rapidement fait visiter l'endroit, puis je l'ai suivi ensuite alors qu'il voyait des patients, examinait des dossiers... Bref, il faisait sa vie de psy. Et moi, je note. Mais pendant qu'il essayait de parler avec les patients, moi, j'essaie au contraire de comprendre ce qu'il ne dit pas. Seulement vingt pour-cents de la communication se fait par l'oral après tout, tout le reste, c'est du non-dit... Ce sont les gestes qui l'expriment, le corps lui-même, comme un grand. Et tout ça, je l'ai fait remarquer à celui qui devient du coup mon mentor. Qui m'a répliqué que c'était très bien de remarquer tout ça, que c'était loin d'être quelque chose de simple... Mais que veux-tu, pendant cinq ans je parlais pas, ou qu'à mon psy, j'ai eu le temps d'observer, sans compter les dix ans qui ont suivi, pendant lesquelles je me faisais rejeter. J'ai le temps, c'est clair !

Bref, après cette fameuse matinée d'adaptation, je me sens déjà un peu moins hésitante. Je ne sais pas pourquoi, mais ici, ça va. Même si je ne parle pas. Enfin, je veux dire j'ai même mis une bonne heure avant d'adresser la parole au psy que je suis depuis qu'il est huit heures sans bégayer ! Mais bon, c'est un collègue du mien, de psy, que je croise d'ailleurs dans les couloirs parfois. Après cette matinée je disais, et bien vient l'heure du repas. Donc je me rends tout naturellement à la cafétéria, en espérant qu'il y aurait une table libre. Parce que dans le cas contraire, je serais contrainte de m'adresser à des inconnus en leur demandant si je peux m'asseoir...

"Putain, tu stresses pour rien quand même..." - Alors toi, Conscience, tu vas pas commencer !

Avec mon sandwich et ma bouteille d'eau, je regarde autour de moi pour trouver une éventuelle table libre. J'évite de regarder les gens trop longtemps, de toute façon je cherche justement un endroit où il n'y a personne. En me retournant pour continuer d'avancer, je manque de peu de rentrer dans un torse. Je me fige et me crispe très légèrement avant de relever légèrement la tête. Evidemment, lorsqu'il m'adresse la parole, je rougis et... Je bégaie.

"J'te jure, tu me désespères, Nevaeh, il va pas te manger, il te pose une question, c'pas compliqué." - Oh toi, laisse-moi, t'as qu'à faire en sorte que je bégaye pas !

« J-Je... Euh... O-Oui, on a cours ensemble d-des fois... »

"... Gamine."

Je roule intérieurement des yeux et décide d'ignorer tout bonnement ma conscience. Je me mordille la lèvre inférieure, chose que j'ai souvent tendance à faire, surtout quand je me sens ridicule. Problème ? Je me trouve ridicule dès que je parle à quelqu'un, puisque je trouve mon attitude, ma timidité ridicule. C'est compliqué de s'aimer quand t'as l'impression que tu n'as pas le droit d'être aimé, c'est aussi simple que ça. Je tente de regarder le jeune homme blond dans les yeux, mais de nouveau, c'est plutôt une épreuve pour moi. Mais je le reconnais. Effectivement, on a parfois -voire souvent- cours ensemble. J'observe tellement que je reconnais beaucoup de gens. Mais en vérité ce qui m'étonne, c'est que lui m'ait reconnu, étant donné que je suis toujours discrète, et que je suis plutôt le genre de fille qu'on ne remarque pas...



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MessageSujet: Re: Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles   Et si on jouait à Chat ? ☽ Nevaeh & Miles EmptyLun 13 Juin - 21:19



Et si on jouait à Chat ?
ft. Nevaeh & Miles۰  


Je vis dans son regard une certaine détresse, peut-être de la gène. Oui, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher d'analyser les gens quand je leur parle. C'est tellement passionnant, mais s'ils le savaient, ils trouveraient ça étrangement impoli. Il ne fallut pas longtemps pour que ses pommettes virent du rosé au rouge. Et sa bouche tremble avant qu'en sorte ces quelques mots bégayés :

- J-Je... Euh... O-Oui, on a cours ensemble d-des fois...

Très peu sûre d'elle pour une demoiselle destinée à faire psychologue ou psychiatre ou quelque chose du genre. La timidité ça doit vraiment être quelque chose d'handicapant parfois. J'étais bien heureux de n'avoir jamais connu ce problème malgré ma solitude et mon vécu. Même si m'exprimer n'était pas la chose que je préfère faire au monde, ce n'était tout de même pas la mer à boire d'aligner quelques mots sans se planter. Enfin, pourquoi être toujours aussi cruel avec les gens ?

Bref. J'avais donc raison puis-ce que nous partagions certains cours, si je ne l'ai jamais sentie auparavant, c'est probablement qu'elle est en phase de transformation. Elle se mordit la lèvre inférieure comme si elle avait fait une bêtise, or ce n'était absolument pas le cas que je sache. Je lui adressais un sourire en coin le plus chaleureux dont je suis capable, même si Dieu seul sait à quel point c'est difficile. Mais avec le temps on apprend à être bon acteur. Je finis par décidé qu'avoir une gardienne dans mes contacts pouvait toujours être pratique. Et même, pourquoi pas comme "proie"... Enfin quand je dis proie je ne parle pas des personnes que je hante, je parle d'une proie en tant que femme. Je jouais donc la carte du charme, pourvu que ça fonctionne.

- Pas besoin d'être gênée avec moi, je t'en prie. Dis-je tout sourire.

- Je m'appelle Miles, continuai-je.

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