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 « Je ne respire que la corde au cou » Morgan & Red

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entravée

Morgan Gilson
Morgan Gilson

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When we all fall asleep, where do we go ?
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MessageSujet: « Je ne respire que la corde au cou » Morgan & Red   « Je ne respire que la corde au cou » Morgan & Red EmptySam 20 Jan - 17:36

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« Je ne respire qu'avec la corde au cou »

Morgan et Red


Il pleuvait des cordes. Les gouttes rebondissaient et glissaient sur les bulles des Rêveurs et des Égarés, produisant un halo supplémentaire au-dessus de celles-ci. Le ciel semblait presque noir, mais l'ambiance était différente du terrain vague où les Cauchemars restaient la plupart du temps. Déjà, il n'y en avait presque pas, ni de Gardiens, et très peu de Rêveurs. Les bulles étaient très espacées, et Morgan ne voyait pas d'éclat plus fort qui signifiait que l'une d'elles était occupée. Toutes étaient à sa libre disposition. Elle s'était endormie tôt, et avait tout le temps qu'elle voulait. Elle s'en frottait presque les mains. Elle était affamée. Cela faisait deux nuits qu'elle avait à peine pu manger, parce qu'elle avait dû travailler quand tout le monde était endormi, et avait sombré dans le sommeil peu avant que les Rêveurs s'éveillent. Dans sa situation, sa mauvaise conscience se mettait en veille. Ce soir, elle allait s'amuser un peu.
Elle choisit sa bulle avec soin, trouvant son inspiration dans les éléments du subconscient du Rêveur choisi, un homme un peu plus âgé qu'elle. Elle entra brusquement dans le rêve qui commença instantanément à s'assombrir, recouvrant l'intérieur de la surface comme une marée de goudron noir. Elle l'observa quelques secondes alors qu'il cherchait quelque chose du regard. Une pointe du culpabilité perça à travers sa faim, mais elle se retrouva vite noyée. Une légère angoisse commençait déjà à sourdre par les pores de cet homme au visage anguleux et aux cheveux ondulés. Mais ce n'était pas assez. Vous imaginez quelqu'un d'assoiffé à qui on donne à boire seulement par gorgées ? C'était une sensation encore pire que subissait Morgan. Une énorme pression se fit dans sa poitrine alors qu'elle cherchait frénétiquement une faille dans le subconscient du Rêveur pour s'y engouffrer et tout envahir de sa noirceur. Lorsque tout devint noir autour d'eux, elle laissa un décor s'implanter. Il y avait un orage en-dehors de cette bulle, il y en aurait un à l'intérieur aussi. Des arbres s'élevèrent autour d'eux, écorces et branches nues, grisâtres. Des gouttes de pluie les trempèrent en quelques secondes, plaquant leurs cheveux sur leurs joues. Malgré la lumière grise que le ciel envoyait vers le sol, il était difficile de voir loin à travers les arbres. Il regarda autour d'eux, semblant chercher son chemin, puis la remarqua. Elle avait pris l'apparence d'une fille à peine sortie de l'enfance, une petite blonde aux airs angéliques, fragile et espiègle. Elle recula de deux pas en souriant.
« Viens ! Il faut qu'on rentre ou Maman va se fâcher ! »
Il sourit légèrement et lui tendit la main pour prendre la sienne. Morgan sourit de plus belle et recula davantage. L'expression de l'homme changea, se fit inquiète alors qu'elle semblait s'effacer en s'éloignant.
« Attends-moi, tu vas te perdre. »
« Il faut qu'on se dépêche ! »

Elle rit puis s'éloigna en courant. Elle n'alla pas loin, se rendit invisible et revint sur ses pas en l'entendit crier un nom. Il commençait à avoir peur maintenant. Mais ce n'était pas assez. La pluie s'intensifia au-dessus de leurs têtes et la lumière baissa suffisamment pour qu'il ne voie plus qu'à quelques mètres. Morgan fit monter des bruits de bois qui craque, de pas qui s'évanouissaient. Puis elle reprit son apparence enfantine tout en prenant soin de la rendre plus livide, plus effrayante, comme si ses yeux s'étaient agrandis, qu'elle n'avait plus que la peau sur les os et que sa robe s'était déchirée dans les ronces.
« Pourquoi tu ne veux pas rentrer ? »
Il se tourna vers elle et poussa un cri effrayé, recula en trébuchant alors qu'elle revenait vers lui.
« Je te l'ai dit, Maman va être en colère. Et tu n'aimes pas quand elle est en colère. Quand tu es rentré sans moi elle n'a pas du tout apprécié. »
Puis elle grandit, ses cheveux devinrent noirs et son expression se fit grimaçante. Lui avait pris une apparence qui le rajeunissait d'au moins quinze ans.
« Pourquoi tu n'obéis jamais ? Tu n'es qu'un bon à rien, je vais finir par te laisser dormir dehors ! »
Elle leva le bras pour le frapper pendant qu'il se recroquevillait, et à ce moment-là, une vague puissante de peur l'assaillit, la remplit. Elle soupira de bien-être sans relâcher sa prise. Elle recula et disparut de nouveau, le laissant seul dans le noir. Puis elle prit une apparence indéfinie, même pour elle, se jeta sur lui puis repartit dans l'obscurité. Il poussa un cri aigu qui la ravit, puis elle produisit un hurlement de loup à proximité, suivi d'un autre légèrement plus lointain. Elle l'entendit se relever et détaler le plus vite possible. Elle sourit, se rappelant sur l'instant de la course qu'elle avait faite avec Orion il y a plusieurs nuits, et se transforma en une grande louve grise pour le pourchasser, jappant de joie. Plusieurs semblables apparurent à ses côtés et bientôt, il se retrouva encerclé par toutes ces bêtes ravies du jeu. Elle pouvait presque entendre les battements frénétiques de son cœur, et il sentait la peur à des mètres. Sa propre respiration était devenue erratique, rauque. Et alors qu'elle allait se jeter sur lui, une sensation différente la fit hésiter. Un énorme harpon sortit de nulle part, atteignit sa victime à la poitrine et il s'effondra en même temps que son rêve s'évapora. Elle se retrouva de nouveau sur ses deux pieds et se retourna, furieuse après la personne qui venait de lui faire cette sale blague.
Elle ne la connaissait pas. C'était une Cauchemarde comme elle, avec une aura qui l'entourait d'agressivité. En plus de la fureur, sa méfiance s'éveilla.

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MessageSujet: Re: « Je ne respire que la corde au cou » Morgan & Red   « Je ne respire que la corde au cou » Morgan & Red EmptyDim 21 Jan - 1:15

 

On joue au pendu ? Toi d'abord

FT. Morg

Tu adorais ton boulot. Tu étais un peu une agent double, en soit. Clocharde le jour, plus grand lord des ténèbres que cette terre n'ait jamais porté ; ce n'était pas comme si ta couverture était facilement devinable. Tu ne savais pas ce qui te faisait le plus plaisir, entendre tes victimes crier d'effroi lorsqu'elles sentent ton aura ou la douce mélodie que produit leur gorge lorsque tu les étripais tendrement. La nuit était froide et cruelle, et noire. Tu n'avais toujours connu que l'obscurité et même la couleur écarlate des gouttes de sang qui perlaient des yeux de tes victimes n'était qu'une autre nuance de gris à tes yeux. Tu avais été conçu pour faire le mal, et quiconque tentait de prétendre le contraire était voué à une souffrance éternelle.

La nuit ne durait jamais assez longtemps, et ce n'était pas tes sévères cas d'insomnie qui pouvaient t'aider à prouver le contraire. Tu avais peur - si encore tu pouvais ressentir le moindre sentiment. Peur de ne jamais parvenir à t'endormir, de rester Severa, toute la journée sur le canapé de son cousin à picoler avec un oncle d'avantage suicidaire qu'alcoolique. Tu n'avais pas peur de ne jamais te réveiller. Tu en étais terrifiée, et tu jubilais à la fois. Mais tout cela n'était que des assomptions, il y avait bien longtemps que tu n'avais pas eu l'once d'un sentiment - et la soif, ta soif irrassasiable de pouvoir et de vengeance, n'était pas un sentiment. Tu décidas d'arrêter de penser à de telles balivernes, et t'occupas l'esprit à nettoyer ceux des autres.

Tu enchaînais les victimes. Tu avais besoin de force, besoin d'exister. Et tu ne t'étais jamais sentie aussi vivante que lorsque tu tuais les autres. La vie était ironique, tu raillais, alors tu devais l'être aussi. Le plus gros avantage de ton mode opératoire était aussi son plus gros inconvénient : tu n'avais aucune connexion à tes victimes, et eux n'en avaient aucune avec toi - si ce n'était émotionnelle. Tu n'avais donc pas la chance de les voir se relever, pantelants et couverts de sueur tandis qu'ils se remémorent les derniers instants de leurs songes, et qu'ils craignent de les voir se transformer en réalité, ou pire, en quotidien. Tu te demandais si certains te reconnaîtraient s'ils te voyaient dans ton carton à la station service, lorsqu'ils iraient faire le plein. Ils repartiront un petit frisson dans le dos, et tu retournerais gâcher leurs nuits. Et lorsqu'ils repasseront, tu serais déjà partie.

Nouveau cauchemar, mais toujours les mêmes personnes avec les mêmes peurs. Tu sentais que tu n'étais pas seule. L'odeur était forte, peu à ton goût. Tu tendis une oreille pour le gardien, pris un harpon de pêche à la main. Personne. Tu te confondis au décor et te laissas emporter où l'action principale se menait. Tu entendais des voix, mais tu savais que ce n'était pas la folie qui te guettait. Une petite fille, un loup ; une idiote, tu en mettais ta main à couper. Le choix de scénario était typique mais efficace, bien que trop cliché à ton goût (aucun impact au réveil). L'odeur s'intensifiait au fur et à mesure que tu approchais. Il n'y avait aucun doute, personne ne t'avait encore repéré. Tu sentais du potentiel gâché, comme dans la plupart des cauchemars, et une pseudo-réticence à faire le mal qui puait à des kilomètres. Tu pris la forme d'une créature anthropomorphe et te dressas derrière le petit animal. Tu esquissas un sourire et dévoilas des rangées de dents qui feraient pâlir plus d'un requin tandis que tu lanças le harpon en pleine poitrine de ta victime et en arrachas le coeur, qui giclas sur la voleuse de dinners et atterris à tes pieds. En quelques centièmes de secondes, le corps se décomposa et tu te retrouvas face au phénomène que tu n'avais eu aucun mal à pister. Tu respiras fortement, ne contenant pas ta joie d'avoir une fois plus fait régner ta loi. « Oups, c'est toi que je visais » Tu rétorquas sarcastiquement en riant au nez du cauchemar en détresse. « Quelle étourdie je fais » Tu continuas sans tenter de contrôler ton arrogance. « Je t'enverrais une carte de remerciement, love » Tu conclus en parvenant à réprimer des sanglots de joie tandis que tu te préparas à choisir une autre victime et recommencer à nouveau ton petit manège infernal. « Merci pour avoir été complètement inutile la novice. Signée, ton pire cauchemar. »
(c) ANAPHORE
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